
Haut-Uele / Conférence sur la paix intra-provinciale : députés nationaux et sénateurs de la région à Isiro

Une délégation de députés nationaux et de sénateurs, ainsi que des notabilités de la province du Haut-Uele vivant à Kinshasa, séjourne depuis l’après-midi de ce vendredi 21 mars à Isiro, la capitale provinciale. Cette équipe, conduite par le doyen de tous les élus nationaux de la zone, le député national Atama Tabe Crispin, arrive pour communier entre filles et fils dans une conférence pour la paix, initiée par le gouverneur Jean Bakomito.
Au cours de ces assises qui démarrent ce samedi, les participants, réunis autour de l’autorité provinciale, discuteront de questions essentielles à la vie de la province, notamment la question cruciale de la sécurité intérieure. Ce cadre va également engager des pourparlers sur la problématique des limites administratives, à la base des divisions entre frères, en référence aux récentes violences entre Sambia et Akuwa, afin de baliser le terrain pour les experts de l’Institut National Géographique.
«En tant que fils et filles du Haut-Uele, nous répondons positivement à l’invitation lancée par le gouverneur de province pour prendre part à la conférence sur la paix dans notre province. Nous savons que le Haut-Uele est plus ou moins tranquille comparé à d’autres provinces de l’Est. Néanmoins, il y a de petites choses que nous devons régler en interne, notamment les conflits de limites. Nous allons nous asseoir dès demain jusqu’à lundi, voire mardi, pour essayer de trouver une solution ensemble. En réalité, nous sommes venus préparer le terrain pour les experts du ministère des Recherches scientifiques, afin que les cartographes qui seront déployés trouvent déjà un climat apaisé et puissent travailler en toute sérénité», a expliqué le député Atama Tabe, chef de la délégation.
L’élu de Faradje rappelle que les limites administratives entre deux entités ne constituent pas un « mur de Berlin », mais, au contraire, une division administrative facilitant la gouvernance, permettant à chaque chef de savoir où s’arrêtent ses prérogatives. Crispin Atama Tabe insiste sur la nécessité de la cohésion et de la cohabitation entre les communautés, en dépit des petits désaccords autour des limites.
Joël Lembakasi
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