
Bunia: la Regideso menace d’arrêter la fourniture d’eau après la spoliation de son terrain par la communauté Bira

La Régie de Distribution d’Eau (Regideso s.a) du centre de Bunia a annoncé, dans un communiqué publié ce lundi 31 Mars, qu’elle pourrait suspendre la fourniture d’eau potable sur toute l’étendue de la ville dans un délai de 48 heures.
Cette décision fait suite à ce que l’entreprise qualifie de « spoliation et mise en vente illégale » de sa concession abritant son usine de traitement d’eau située au quartier Saio.
Selon la Regideso, cette situation est le fait de la communauté Bira des clans Bandisumbusa et Bakongolo, qui aurait entrepris ces actions
Face à cette menace, la société appelle les autorités compétentes à intervenir de toute urgence afin de mettre un terme à cette situation.
« au su et au vu de toutes les autorités administratives de la province ».
« Si aucune solution n’est envisagée par les autorités en place, nous procéderons à l’arrêt de la fourniture d’eau sur toute la ville de bunia dans 48 heures », prévient la Regideso dans son communiqué.
Cette annonce suscite une vive inquiétude au sein de la population, qui dépend largement de l’eau fournie par la Regideso pour ses besoins quotidiens.
Des voix s’élèvent déjà pour appeler les parties concernées à privilégier le dialogue afin d’éviter une crise majeure dans la ville.
les autorités provinciales n’ont pas encore réagi officiellement à cette menace de coupure d’eau. toutefois, la pression monte alors que le délai fixé par la regideso approche.
Héritier RAMAZANI
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Anderson HERABO MBUKALI
Il n’est pas toujours pertinent de généraliser toute une communauté dans une affaire de vente de terrain, car chaque individu ou groupe peut avoir des intérêts, des besoins et des droits spécifiques. D’un point de vue juridique, les terrains appartiennent souvent à des propriétaires privés, à l’État ou à des collectivités locales, et chaque vente doit respecter les droits fonciers établis.
Cependant, dans certaines sociétés où communauté, notamment en Afrique et dans les zones rurales, la terre est perçue comme un bien collectif, et son acquisition ou cession nécessite l’aval des autorités traditionnelles ou des membres de la communauté. Ignorer ces réalités peut entraîner des conflits fonciers, voire l’invalidation de la transaction.
Il est donc essentiel d’adopter une approche équilibrée : respecter les droits individuels tout en tenant compte des aspects communautaires pour garantir une transaction légale, éthique et socialement acceptable.
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