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Ituri: 500 000 dollars pour la guerre, le marché secret de Yves Kahwa Panga dénoncé par Me Augustin Kuratabo

img-20250418-wa004911716232762408100701-300x186 Ituri: 500 000 dollars pour la guerre, le marché secret de Yves Kahwa Panga dénoncé par Me Augustin Kuratabo


La scène politique iturienne est en ébullition. Me Augustin Kuratabo Musubi, avocat engagé et pilier de l’Alliance Aksante Sana, monte une nouvelle fois au créneau pour dénoncer ce qu’il qualifie de « haute trahison » de la part de Monsieur Yves Kahwa Panga Mandro, ancien allié de la cause populaire.

D’après des informations qualifiées de « fiables et vérifiées » par les proches de Me Kuratabo, Yves Kahwa aurait perçu une somme de 500 000 dollars américains en provenance du gouvernement central de Kinshasa. Cette somme, transportée par Madame Mamy Dz’Bho, aurait été versée en contrepartie de son ralliement au camp du gouverneur militaire Johnny Luboya, au détriment de la population iturienne.

Mais la transaction ne s’arrête pas là. Selon Me Kuratabo, cet argent servirait à financer la création d’un nouveau groupe armé, les Wazalendo, dont l’objectif serait de déstabiliser la région.

Le mandat présumé de ce groupe : combattre la CRP et le mouvement ZAIRE, qui incarnent actuellement la résistance populaire en Ituri, aux côtés des FARDC – forces souvent accusées d’exactions contre les civils.

« Ce n’est pas seulement une trahison politique. C’est une trahison morale, éthique et historique. Monsieur Kahwa Panga a troqué l’avenir de l’Ituri contre des billets tachés de sang », dénonce Me Kuratabo.



Il accuse Yves Kahwa d’être devenu un « Judas du 21e siècle », dans un contexte particulièrement sensible, à l’approche des fêtes pascales. Pour Kuratabo, cette manœuvre fait partie d’une stratégie bien rodée de « division, manipulation et chaos planifié », orchestrée par des intérêts extérieurs et relayée par des leaders locaux en quête de pouvoir.

Dans cet appel vibrant, Me Kuratabo exhorte les Ituriens à se mobiliser massivement derrière la Coordination de la Convention pour la Révolution Populaire (CRP), qu’il décrit comme « le dernier rempart du peuple face à l’anéantissement ».

« L’heure n’est plus à l’hésitation. Défendons la mémoire de nos martyrs, ceux tombés depuis le 17 décembre 2017. Refusons d’être vendus au plus offrant. »


Cet auteur politique figure emblématique qui vit désormais en exil forcé en Ouganda demande aux ituriens de vivre dans l’unité et de bannir la haine et surtout de n’est pas se laisser manipuler par les autorités de l’état de siège qui divisent pour mieux régner.

Henry Avonya

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