Watsa : l’administrateur du territoire interdit les deux journées « ville morte » décrétées par la Synergie de la société civile

L’administrateur du territoire de Watsa a formellement interdit les deux journées « ville morte » décrétées par la Synergie de la société civile, dans toute sa diversité.

L’annonce a été faite à travers une correspondance signée par l’administrateur Magay Missa Dieudonné, dont notre rédaction détient une copie. Elle intervient après la publication de plusieurs articles de médias en ligne et la diffusion d’émissions radio relayant l’appel de cette plateforme citoyenne à observer deux journées de paralysie en guise de protestation contre l’insécurité persistante.

Dans l’esprit de cette lettre, l’autorité territoriale justifie sa décision par la situation sécuritaire déjà très fragile dans la région, affectée par l’instabilité récurrente dans l’Est du pays. Pour l’administrateur, ces manifestations risquent d’aggraver le climat de tension, plutôt que de contribuer à une solution durable.

Il appelle plutôt à un dialogue inclusif avec toutes les composantes de la société, en vue de réfléchir ensemble à des stratégies efficaces pour renforcer la sécurité dans l’entité.

Cependant, un fossé semble persister entre la population et les autorités. D’un côté, la population réclame des actions concrètes pour restaurer la paix. De l’autre, les autorités locales peinent à répondre aux attentes, préférant interdire les manifestations plutôt que de s’attaquer aux causes profondes de l’insécurité.

Wait and see…

James Paluku