
Kisangani/guerre de six jours : 25 ans après, le gouverneur du Haut-Uele Jean Bakomito met en garde Nangaa et Kabila pour leur complot contre la République

En transit à Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo en direction de Kolwezi où il va participer à la 12 ème session de la conférence des gouverneurs, le chef de l’exécutif provincial du Haut-Uele, l’Honorable Jean Bakomito Gambu a rehaussé de sa présence, le mercredi 04 juin, la cérémonie commémorative du 25 ème triste anniversaire de la guerre de Kisangani dite « de six jours ». Aux côtés du ministre provincial du budget de la Tshopo, assurant l’intérim du gouverneur, l’autorité provinciale du Haut-Uele a salué la mémoire de milliers de compatriotes, sacrifiés sur l’autel des intérêts géopolitiques étrangers.
En sa qualité de porte-parole de la Dynamique Grande Orientale, il a mis en garde certains traîtres de la République qui pactisent avec des puissances étrangères, et en particulier le régime de Kigali pour le projet funeste de maintenir le pays dans le chaos, et faire revivre cette tragédie à un peuple qui en a déjà plein le bol. Le digne fils de la Grande Orientale a pointé du doigt l’ancien président Joseph Kabila et Corneille Nangaa, ancien président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).
« La Grande Orientale a déjà trop pleuré. Elle n’en veut plus. Joseph Kabila, la région lui a tout donné pendant deux cycles électoraux. Que cherche-t-il de plus, sinon la paix pour ce pays ? Quant à Corneille Nangaa, fils de cette terre, comment peut-il s’associer à des forces étrangères pour faire couler le sang de ses frères », a-t-il fustigé avec fermeté.
Le leader de la région a aussi lancé un appel solennel à l’ensemble de la population de Kisangani à la vigilance et au patriotisme. La dynamique a par ailleurs exhorté les citoyens à s’opposer à toute manœuvre de déstabilisation de la République, et à barrer la route à tous ceux qui complotent avec les forces hostiles.
À l’instar du gouverneur Jean Bakomito, plusieurs orateurs ont dit non à ce conflit fratricide sur le sol de cet espace soulignant qu’il n’a plus vocation à redevenir un champ de bataille. Rappelons que du 5 au 10 juin 2000, la ville de Kisangani a été le théâtre des affrontements nourris entre les troupes rwandaises et ougandaise sur le sol congolais. Notons aussi qu’une messe d’action de grâce à ouvert les cérémonies relatives à ce triste souvenir.
Cellule de Communication/ Gouvernorat Haut-Uele.
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