RDC : 48 corps repêchés à Bikoro, 29 morts à Kinshasa, un mois de larmes et de chaos

Le Ministère de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières a annoncé ce dimanche 15 juin, à travers un communiqué officiel signé par le Vice-Premier Ministre Shabani Lukoo Bihango, deux catastrophes majeures ayant durement éprouvé la population : un naufrage à Bikoro dans la province de l’Équateur et des inondations meurtrières à Kinshasa.

Le 11 juin 2025, un drame s’est produit au large du lac Tumba, près du territoire de Bikoro. Une pirogue motorisée transportant de nombreux passagers a chaviré à la suite de violentes perturbations météorologiques. Le bilan provisoire fait état de 48 corps repêchés et inhumés, 46 personnes secourues, et 107 disparus.

Quelques jours plus tard, dans la nuit du 13 au 14 juin, des pluies diluviennes se sont abattues sur la Ville-Province de Kinshasa, causant des inondations massives dans huit communes. La commune de Ngaliema a été la plus touchée, enregistrant 29 décès. Des dégâts matériels importants ont été signalés, et de nombreuses familles se retrouvent désormais sans abri.

Face à ces catastrophes, le gouvernement congolais a immédiatement réagi. Une réunion de crise a été tenue le dimanche 15 juin, sous la présidence du Vice-Premier Ministre. Plusieurs mesures ont été prises.

À Bikoro, une mission interministérielle a été dépêchée pour évaluer la situation sur le terrain et organiser la réponse humanitaire.

À Kinshasa, le gouvernement a ordonné l’inhumation des victimes, l’assistance aux blessés et sinistrés, ainsi que l’actualisation du Plan de gestion des catastrophes.

Le ministère a adressé ses condoléances aux familles endeuillées et exprimé sa solidarité envers toutes les victimes. Il a également réaffirmé son engagement à renforcer les mécanismes de prévention afin d’éviter la répétition de tels drames, en misant sur une meilleure gestion des catastrophes et une résilience accrue des communautés.

Ces événements soulignent l’urgence de politiques publiques adaptées aux risques climatiques croissants qui menacent le pays.

Clément softly