
Watsa : le bureau de la DOT-Kibali rejette les accusations de la société civile force vive du Haut-Uele et défend sa légitimité

Le bureau de la dotation minière de Kibali Gold Mines (DOT-KIBALI) sort de son silence et apporte un démenti formel aux récentes déclarations de la société civile Force Vive dans la province du Haut-Uele, qui a mis en cause la légitimité des membres actuels de cet organe spécialisé chargé de la gestion de la dotation de 0,3 % du chiffre d’affaires de Kibali Gold Mines, un fonds destiné au développement communautaire dans les zones impactées par ses activités.
Dans une interview exclusive accordée à la presse ce mercredi 18 juin, Jean-Pierre Nenyengwe IMI Junior, secrétaire rapporteur du bureau de la DOT-KIBALI, a catégoriquement rejeté les allégations selon lesquelles le mandat des membres serait arrivé à l’expiration, rendant ainsi leurs actions illégitimes.
« Je voudrais préciser à la population en général que les portes de la DOT-KIBALI sont grandement ouvertes toute la journée pour répondre à toutes les questions et recevoir les préoccupations de la communauté. Il y a quelques jours, nous avons entendu la coordination provinciale de la société civile Force Vive du Haut-Uele lancer des messages au sujet des membres de la dotation, notamment sur nos projets. Mais jusqu’à présent, nous ne les avons jamais reçus au bureau afin de leur présenter concrètement nos réalisations. Nous sommes pourtant dans une démarche où nous préférons que nos œuvres parlent d’elles-mêmes, plutôt que de nous exprimer inutilement. Nous restons ouverts si la société civile souhaite nous rendre visite », a-t-il déclaré.
Il a également tenu à rappeler que :
« Aucune des composantes de l’organisme ne se plaint actuellement. Tous les acteurs impliqués sont en accord avec les personnes en place. Même la société Kibali, qui a envoyé du personnel pour travailler au sein de la dotation, ne formule aucune plainte. Les communautés locales également ne s’en plaignent pas, et l’État non plus. Nous continuons à fonctionner normalement et dans le respect du nouveau Code minier, notamment ses articles 258 et 285. Si quelqu’un estime que nous avons commis des erreurs, qu’il nous approche, qu’il vienne avec des faits, et nous en discuterons dans le respect mutuel. »
Il sied de signaler que la société civile Force Vive du Haut-Uele, par le biais de son coordonnateur Abbé Semende George, avait, dans une sortie médiatique au cours de ce mois de juin, lancé un appel au respect du mandat de deux ans de l’équipe en charge de la dotation minière de Kibali Gold Mines (KGM).
Rédaction
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