Chargement en cours

A la Une

Haut-Uele : les chantiers avancent, la désinformation s’installe ; les faits contredisent la fiction des détracteurs

img-20250619-wa00713600184607564685490-1024x1024 Haut-Uele : les chantiers avancent, la désinformation s'installe ; les faits contredisent la fiction des détracteurs

Il est facile de noircir un homme engagé quand on écrit depuis des milliers de kilomètres, très loin des réalités du terrain. Les récents articles des médias interposés, déguisés en tribunes techniques mais résonnant comme des règlements de comptes politiques, attaquent avec virulence le Gouverneur Jean Bakomito Gambu, notamment au sujet de son souci de remettre de l’ordre à la Dotation Kibali, une entité publique chargée de gérer les fonds issus des 0,3 % du chiffre d’affaires de la mine d’or Kibali, au profit des communautés locales. Pourtant, à y regarder de près, ces textes trahissent surtout un malaise : celui de voir un Gouverneur soucieux de la bonne gouvernance des ressources publiques, au point d’inquiéter ceux à qui profite la mauvaise gestion de ces ressources.

Ces médias l’accusent d’avoir échoué devant ses propres responsabilités. Le Gouverneur Jean Bakomito ne parade pas. Il agit. Il lance des travaux routiers là où, pendant des années, l’on s’est contenté de promesses. Il mobilise des moyens limités, hérite de marchés parfois mal ficelés par ses prédécesseurs, et tente, malgré tout, de relancer les axes vitaux pour l’économie locale. Faut-il lui reprocher de réparer en urgence ce que d’autres ont détruit avec méthode ?

Quant aux insinuations grossières sur une supposée volonté de « vouloir saboter ce qui existe déjà grâce à l’équipe de la Dotation Kibali et construire autour de ses hommes qu’il aimerait placer », elles frisent le ridicule. Il ne s’agit pas pour le Gouverneur de politiser la gestion de cette structure, mais de garantir la redevabilité, la transparence et l’efficacité dans l’utilisation des ressources communautaires. Ceux qui s’agitent sont bien souvent ceux qui s’accommodaient d’une gestion approximative, voire opaque, de ces fonds stratégiques.

Parmi les critiques les plus malhonnêtes figure la question de la dotation de 0,3 % versée par Kibali Gold Mine. Là encore, l’amalgame est savamment entretenu, comme si le Gouverneur en était le gestionnaire exclusif, alors que les textes sont clairs. La gestion de cette dotation relève d’une responsabilité partagée : les communautés locales, les services techniques de l’État, l’administration provinciale et la société minière sont tous impliqués dans un mécanisme de gouvernance participative, tel que défini par le Code minier révisé.

Sous le leadership de Jean Bakomito, la province a au contraire renforcé les mécanismes de suivi des projets issus de cette dotation. Des consultations communautaires ont été organisées, les cahiers des charges ont été réévalués, et plusieurs zones jadis oubliées bénéficieront enfin de leur quote-part dans un esprit d’équité. Il s’agit d’un processus en cours, souvent ralenti par des lourdeurs administratives héritées du passé, mais qui avance avec méthode, rigueur et concertation.

Concernant la suspension temporaire des activités de la Dotation Kibali, là encore, la vérité mérite d’être rappelée. Cette décision, loin d’être un caprice politique, est une mesure de redressement. Elle répond à des préoccupations légitimes soulevées aussi bien par les communautés que par l’Assemblée provinciale elle-même. Le Gouverneur a simplement choisi de mettre sur pause un mécanisme devenu dysfonctionnel afin de permettre un audit interne, une clarification des rôles et une relance plus saine. Comment peut-on prétendre défendre les intérêts communautaires tout en refusant d’assainir la gestion de leurs propres ressources ?

Il serait malhonnête d’ignorer que certaines voix qui crient aujourd’hui à la mauvaise gestion de la Dotation Kibali étaient étrangement silencieuses – voire complices – lorsque les mêmes fonds servaient à alimenter des circuits parallèles ou à bâtir des éléphants blancs. Là encore, ce n’est pas la vérité qui dérange, mais la fin de certains privilèges.

Le problème de certains « experts autoproclamés », c’est qu’ils confondent critique constructive et acharnement sélectif. Leur attitude trahit une amertume personnelle ou des calculs politiciens.

Les habitants du Haut-Uele ne sont ni naïfs ni amnésiques. Ils savent reconnaître les efforts concrets. Ils savent que les résultats viennent avec le temps, surtout dans un contexte post-crise. Ils veulent un leadership de proximité, pas des pamphlets en ligne.

Non, le Haut-Uele ne mérite pas mieux que Jean Bakomito : il mérite la continuité d’un leadership lucide, stable et enraciné dans les réalités de la province. Le reste, c’est du bruit.

Cellule de Communication du Gouvernorat du Haut-Uele

Share this content:

Laisser un commentaire