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Watsa: l’administrateur somme les occupants«clandestin»du village Mégé de quitter la zone d’exclusion B de Kibali Gold dans 48 heures

img-20250625-wa02187639454833884893524 Watsa: l’administrateur somme les occupants«clandestin»du village Mégé de quitter la zone d’exclusion B de Kibali Gold dans 48 heures

L’administrateur intérimaire du territoire de Watsa, Célestin Patron Antanvo, a lancé un ultimatum de 48 heures aux occupants illégaux du périmètre de la zone d’exclusion B de l’entreprise Kibali Gold Mine, située au village Mégé, dans la chefferie de Bari-Logo, groupement Mandra Mandra.

Cette décision a été annoncée lors d’un point de presse tenu le mercredi 25 juin 2025, dans son bureau au chef-lieu du territoire.

Ces occupants sont accusés d’avoir élu domicile de manière illégale dans une zone déclarée d’utilité publique, réservée aux activités minières de Kibali. La société avait pourtant procédé à la délocalisation officielle des populations concernées, avec l’appui du gouvernement provincial, qui avait octroyé une assistance composée de 500 dollars américains, de chevrons et de tôles pour faciliter leur réinstallation.

« Plusieurs habitants ont accepté volontairement cette aide et ont quitté la zone. Ce sont les récalcitrants qui persistent dans cette occupation illégale que nous visons aujourd’hui par cet ultimatum », a déclaré l’administrateur.

Il a souligné que la présence de ces habitants constitue une double menace : d’une part pour la sécurité, car une résistance armée, avec usage d’armes blanches et à feu, a été signalée, et d’autre part pour le bon déroulement des opérations minières de Kibali. La zone d’exclusion B est soumise à des normes de sécurité strictes, interdisant toute présence humaine non autorisée.

« Ils ont 48 heures pour quitter volontairement les lieux. Passé ce délai, les services compétents interviendront conformément à la loi pour faire respecter l’ordre et protéger l’intérêt général. J’invite ces compatriotes à adhérer, qu’ils renoncent à leurs illusions », a-t-il martelé.

L’administrateur a également révélé que les 17 personnes identifiées comme résistantes pourraient être en possession d’armes, faisant du site de Mégé un foyer de danger potentiel.

Cette sortie des autorités intervient alors que des tensions persistent autour des questions liées à l’indemnisation et à la délocalisation, des sujets qui continuent de nourrir les débats au sein des communautés riveraines.

À noter que nos tentatives pour recueillir la version des habitants accusés de résister aux décisions des autorités sont, jusqu’ici, restées vaines.

Rédaction

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