
Watsa : Fiston Nyede appelle les orpailleurs de Gombari à se conformer aux exigences légales et fiscales

Lors de la cérémonie d’installation du nouvel administrateur du site minier de Ngazizi, le communicateur de la société civile du Congo, Fiston Nyede, a sensibilisé les orpailleurs à l’importance de se conformer aux obligations fiscales et légales, notamment en se procurant les cartes de creuseurs artisanaux.
C’est une intervention remarquée qu’a faite M. Fiston Nyede, représentant de la société civile, ce mercredi à Ngazizi. Profitant de la présence des exploitants artisanaux venus assister à l’installation officielle du nouvel administrateur de la carrière, il a lancé un appel fort à la régularisation administrative des creuseurs artisanaux du secteur de Wanga, dans la province du Haut-Uélé.
« Nous vous demandons, chers orpailleurs, d’avoir chacun sa carte des creuseurs pour être identifié comme creuseur artisanal et bénéficier de la protection de l’État congolais. On ne peut pas se dire creuseur si l’on ne possède pas une pièce d’identité comme celle-là », a-t-il déclaré au micro de victoireinfo.net.
M. Nyede a également souligné le rôle que peuvent jouer les exploitants artisanaux dans la mobilisation des recettes provinciales à travers le paiement régulier des taxes et impôts.
« Nous appelons chacun à contribuer au développement de la province en vous procurant les cartes de creuseur et en vous acquittant des taxes. »
Cet appel intervient dans un contexte où de nombreux orpailleurs opèrent encore en dehors des cadres légaux, échappant ainsi au contrôle de l’administration minière et aux obligations fiscales, au détriment du budget provincial.
Au-delà de la fiscalité, le communicateur de la société civile a mis en garde les exploitants artisanaux contre l’emploi illégal de mineurs sur les sites miniers, en rappelant les lois en vigueur sur la protection de l’enfance.
« Nous vous exhortons à la vigilance et au respect des lois portant protection de l’enfant. Quand on rattrapera un mineur dans votre chantier, sachez-le bien : vous serez tenus responsables de vos actes. La société civile ne viendra pas vous défendre. C’est le moment de revenir à la conscience et au respect des lois du pays », a-t-il conclu.
Il faut le dire, malgré ces sensibilisations, de nombreux orpailleurs rencontrent encore des difficultés à se conformer à ces obligations, soit par manque de moyens, soit par ignorance ou défiance envers les structures officielles. L’intervention de M. Nyede aura eu le mérite de remettre la question au centre des préoccupations, en espérant qu’elle suscite une prise de conscience durable.
James Paluku
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