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Haut-Uele : interdiction de la peau de vache importée d’Ouganda pour des raisons de santé publique

img-20250707-wa017217779443605980477400-1024x768 Haut-Uele : interdiction de la peau de vache importée d’Ouganda pour des raisons de santé publique



Le gouvernement provincial du Haut-Uélé a interdit la consommation de la peau de vache importée d’Ouganda, localement appelée « Kozombo », en raison de graves risques sanitaires liés à son mode de traitement.

C’est le ministre provincial de l’Agriculture et porte-parole du gouvernement, Emmanuel Arama, qui a annoncé cette décision le samedi 5 juillet 2025. Il a précisé qu’il ne s’agit pas d’une interdiction générale, mais ciblée.

« Nous n’avons pas interdit la consommation de toute peau de vache. Ce qui est interdit, c’est celle provenant d’Ouganda, car elle est traitée avec des produits utilisés pour la fabrication de chaussures et non destinés à la consommation humaine », a-t-il déclaré à Victoireinfo.net.



D’après les autorités, ces peaux sont conservées à l’aide de substances chimiques hautement toxiques, inadaptées à un usage alimentaire. Des enquêtes menées depuis l’Ouganda jusqu’aux marchés du Haut-Uélé ont confirmé ces pratiques préoccupantes.

« Les produits chimiques utilisés pour leur conservation sont dangereux pour la santé, surtout lorsque ces peaux sont conservées pendant plusieurs jours », a averti le ministre Arama.


Pour assurer le respect de cette mesure, le gouvernement a adressé des notes circulaires aux services concernés, notamment ceux en charge de la santé, de l’hygiène publique et des entités administratives locales. Des contrôles seront intensifiés dans les points de vente afin d’interdire la commercialisation de ces produits.

Les autorités précisent qu’il est relativement aisé de distinguer les peaux locales des importées grâce à leur aspect physique et à la traçabilité des circuits d’approvisionnement.

Des sanctions judiciaires sont prévues pour les contrevenants. Toute personne prise en flagrant délit d’importation ou de vente de ces produits interdits sera traduite devant les juridictions compétentes.

« Gouverner, c’est prévoir. Nous ne voulons pas attendre qu’un drame sanitaire se produise pour réagir », a conclu Emmanuel Arama.



James Paluku

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