Watsa : cinq maisons d’achat d’or ciblées lors d’une attaque nocturne au site minier CEPEA près de Wanga

Une attaque armée d’une rare violence s’est produite dans la nuit du mardi à mercredi 16 juillet 2025, aux environs de 1h30 du matin, sur le site minier artisanal de la carrière CEPEA, située à environ 5 kilomètres du centre de Wanga, dans le groupement Mayanga (secteur de Gombari), territoire de Watsa, en province du Haut-Uélé.

Selon un procès-verbal d’incident consulté par VictoireInfo.net, un groupe d’hommes lourdement armés a fait irruption sur les lieux, ciblant spécifiquement cinq maisons d’achat d’or. Les assaillants ont ouvert le feu pour intimider, avant de passer à l’acte avec brutalité, dépouillant les occupants de leurs biens de valeur.

Bilan provisoire des pertes enregistrées :

– Mme Chantal Salama : 14 000 000 FC, 50 grammes d’or, un téléphone Tecno Camon ;

– M. Dizi Chalazire : 12 000 000 FC, 105 grammes d’or ;

– M. Kombi Kisumba : 3 036 000 FC, 2 grammes d’or ;

– M. Kambale Muyisa Kyaviro : 2 700 000 FC, un téléphone Redmi 12 Pro ;

– M. Kakule Malumalu : 8 000 000 FC, deux téléphones – blessé grièvement à la tête à l’arme blanche.

Des témoins sur place affirment que les bandits, visiblement bien renseignés et organisés, ont utilisé à la fois des armes à feu et des armes blanches. Plusieurs victimes ont été rouées de coups, notamment M. Kakule Malumalu, qui a subi une grave blessure à la tête.

Informée peu après le forfait, la brigade d’intervention de Wanga s’est rapidement rendue sur les lieux. Malheureusement, les assaillants s’étaient déjà volatilisés. Des opérations de ratissage ont aussitôt été lancées dans les environs, avec plusieurs interpellations à la clé pour faciliter l’enquête en cours.

Insécurité persistante dans les zones minières

Cet acte criminel vient rallumer les inquiétudes persistantes autour de l’insécurité dans les zones d’exploitation artisanale d’or à Watsa. La population, traumatisée par cette nouvelle attaque, exhorte les autorités provinciales et nationales à renforcer la présence sécuritaire dans ces zones à forte valeur économique, devenues des cibles récurrentes pour les bandes armées.

James Paluku