Chargement en cours

A la Une

RDC : le procès de Joseph Kabila renvoyé au 31 juillet après une première audience tendue à la Haute Cour Militaire

img-20250725-wa0149672445935729382424-1024x547 RDC : le procès de Joseph Kabila renvoyé au 31 juillet après une première audience tendue à la Haute Cour Militaire

Ouvert ce vendredi 25 juillet 2025 devant la Haute Cour Militaire à Kinshasa, le procès de l’ancien président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila Kabange, a été renvoyé au 31 juillet prochain, à la demande des avocats de la partie civile.

Au cours de cette première audience très attendue, la juridiction militaire s’est déclarée saisie et a validé la constitution de partie civile de la République, représentée par des avocats ayant reçu mandat du ministère de la Justice.

Ces derniers ont sollicité une remise de l’audience afin de leur permettre de consulter les pièces du dossier et de mieux préparer leurs moyens de défense. Une requête que la cour a acceptée, fixant ainsi une nouvelle date pour la suite de l’affaire.

Joseph Kabila, qui n’était pas présent à l’audience, pourrait être jugé par défaut, selon la demande formulée par le ministère public. L’ancien chef de l’État fait face à de lourdes accusations, notamment la trahison, la participation à un mouvement insurrectionnel, le complot, ainsi que l’apologie du terrorisme. Ces poursuites judiciaires découlent d’un réquisitoire adressé au Sénat, suite à une injonction émise par le ministre de la Justice.

Présent à l’audience, le ministre intérimaire de la Justice, Samuel Mbemba, a rappelé le caractère indépendant de la justice dans cette procédure inédite.

« La justice ne négocie pas, elle ne dialogue pas et le calendrier de la justice est différent du calendrier politique », a-t-il déclaré, insistant sur le fait que son ministère n’entend interférer d’aucune manière dans le déroulement du procès.

Selon lui, ce procès revêt une importance capitale pour la République :

« Il est de notre devoir, en tant que ministère de la Justice, d’accompagner les avocats constitués pour représenter les intérêts de la nation. La justice doit faire son travail en toute indépendance », a-t-il souligné.

Ce procès, sans précédent dans l’histoire politique du pays, retient l’attention tant au niveau national qu’international, tant il marque une rupture avec l’impunité des anciens dirigeants. Tous les regards sont désormais tournés vers l’audience du 31 juillet, qui pourrait marquer un tournant décisif dans cette affaire.

Clément softly

Share this content:

Laisser un commentaire