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Haut-Uele : colère à Watsa et Faradje, le gouverneur Jean Bakomito et son entourage accusés de présumés « tripotages » dans l’affectation des médecins au CHK Durba

img-20250805-wa02251273976799128223825-1024x512 Haut-Uele : colère à Watsa et Faradje, le gouverneur Jean Bakomito et son entourage accusés de présumés « tripotages » dans l’affectation des médecins au CHK Durba

Une vague d’incompréhension et de frustration secoue actuellement les territoires de Watsa et Faradje, à la suite de la publication récente d’un arrêté du gouverneur du Haut-Uele portant affectation de plus de 2 000 agents de santé à travers la province.

Au cœur de la polémique se trouve le Centre Hospitalier de Kibali (CHK), situé à Durba, dans la chefferie de Bari Logo (territoire de Watsa). Cette structure médicale de référence, soutenue notamment par le géant minier Kibali Gold Mines, devait accueillir une équipe médicale diversifiée et représentative des communautés locales.

Selon plusieurs sources concordantes, une liste préliminaire validée par le ministre provincial de la Santé, prévoyait l’affectation d’un médecin de Watsa et d’un autre de Faradje. L’objectif était d’assurer un équilibre dans la répartition des compétences locales au sein de cet hôpital d’importance stratégique pour la région.

img-20250805-wa02246727183178086138169 Haut-Uele : colère à Watsa et Faradje, le gouverneur Jean Bakomito et son entourage accusés de présumés « tripotages » dans l’affectation des médecins au CHK Durba

Or, dans la version finale signée par le gouverneur, cette proposition n’a pas été retenue. Les quatre médecins finalement affectés au CHK proviendraient de trois d’Isiro et un du Haut-Katanga, sans aucune représentation issue ni de Watsa ni de Faradje.

D’après les informations recueillies par votre média, l’arrêté aurait été signé à la hâte, quelques minutes avant le départ du gouverneur pour Kinshasa, où il devait participer à une réunion des leaders de l’Union sacrée convoquée par le président de la République. Une précipitation qui, selon certains observateurs, aurait pu compromettre l’examen rigoureux des listes soumises.

Cette décision est perçue par plusieurs notables et forces vives locales comme une véritable humiliation pour les territoires directement concernés par la gestion du CHK. Une partie de l’opinion redoute même que les médecins affectés ne soient pas bien accueillis, ni par le personnel de la structure hospitalière, ni par les communautés locales.

Pour l’heure, aucune réaction officielle n’a été enregistrée ni du côté du cabinet du gouverneur, ni auprès des autorités sanitaires provinciales pour expliquer ce changement de dernière minute.
Face à la montée des tensions, plusieurs voix appellent à un dialogue franc et à une révision rapide de cette décision afin d’éviter une crise de confiance durable entre les populations locales et l’administration provinciale.

Rédaction

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