Haut-Uele : la société civile de Gombari fait tomber une barrière illégale sur l’axe Wanga–Ngazizi

Dans une action saluée par la population locale, la synergie de la société civile du secteur de Gombari a démantelé, ce mardi 12 août, une barrière jugée illégale érigée sur le tronçon routier Wanga–Ngazizi, à environ 12 kilomètres du centre de négoce de Wanga, dans le territoire de Watsa, province du Haut-Uele.

Installée sur la route menant vers les carrières du groupement Mayanga  un axe stratégique pour l’acheminement des produits agricoles et miniers  cette barrière faisait l’objet de vives dénonciations depuis plusieurs mois.

Les usagers accusaient ses responsables d’extorsion, de violences physiques, de pillages et de diverses formes de maltraitance à l’encontre des habitants et transporteurs.

Après plusieurs plaintes adressées aux autorités locales, le chef de secteur de Gombari, M. Jean Paulin Kombomaro, a instruit la société civile de procéder à sa suppression immédiate. L’opération a été menée par une délégation conduite par M. Jean Batsulu Meli, coordonnateur de la société civile forces vives du secteur, accompagné du porte-parole de la synergie, M. Fiston Nyede.

La destruction de cette barrière a été accueillie avec soulagement par les populations locales, qui y voient un signal fort contre les pratiques abusives sur les routes rurales. Pour beaucoup, cette action marque un tournant dans la lutte contre les entraves à la libre circulation et au développement économique de la région.

« Cette action prouve que lorsqu’il y a écoute et volonté, les abus peuvent être stoppés. Nous encourageons la population à continuer de dénoncer toute forme d’injustice », a déclaré à victoireinfo.net Fiston Nyede, porte-parole de la synergie.

La société civile a exprimé sa gratitude envers l’ensemble des acteurs locaux ayant soutenu cette initiative, tout en appelant à une vigilance constante pour éviter la résurgence de telles pratiques.

Si cette opération constitue une avancée notable dans le secteur de Gombari, elle pose aussi une question essentielle : fera-t-elle école dans d’autres zones du Haut-Uele, où les barrières illégales et tracasseries routières continuent de freiner le développement local ?

Pour l’heure, la population reste optimiste et espère que cette initiative inspirera d’autres actions similaires à travers la province.

James Paluku