Watsa : le CPDH dénonce le rançonnement routier entre Goria et Tora

Le Cercle pour la Promotion des Droits Humains (CPDH) alerte sur la prolifération des barrières illégales et des frais imposés aux usagers de la route Goria-Tora, dans le territoire de Watsa, province du Haut-Uélé. Selon un activiste local, cette situation affecte gravement la liberté de circulation et le coût de la vie.

Des motos et véhicules sont systématiquement arrêtés à plusieurs points de contrôle, même lorsqu’ils disposent de documents en règle. Parmi les paiements recensés : 1 000 FC à Bugutali, 2 000 FC à Transcom, 2 000 FC à la PCR Drikoma, 2 000 FC après Giro, 1 000 FC à une barrière militaire, 2 000 FC à la carrière « 12 Match » (PCR Mayi), et 1 000 FC à une autre barrière militaire près de Tora.

« Ce calvaire est insoutenable. Les conducteurs paient le prix fort, et cela se répercute sur toute la population à travers la hausse des frais de transport et des prix des biens », déplore M. Osée Kabulo, activiste du CPDH, auprès de Victoireinfo.net

L’organisation estime que ces pratiques constituent un rançonnement organisé et un obstacle au développement local. Elle appelle à des mesures urgentes pour démanteler ces barrières et rétablir la légalité sur ce tronçon routier vital.

Le CPDH invite les autorités compétentes à intervenir rapidement afin de protéger les droits des citoyens et de restaurer un climat de justice et de libre circulation dans cette zone enclavée.

James Paluku