
Haut-Uele : la RN26 entre Faradje et Watsa au bord de la rupture, Aladro Mibhale sonne l’alarme

La Route Nationale Numéro 26 (RN26), reliant Faradje à Watsa, se trouve dans un état de délabrement très avancé, au grand désarroi des populations locales et des usagers. Face à cette situation alarmante, Monsieur Aladro Mibhale David, cadre du parti d’opposition Ensemble pour la République dans le territoire de Faradje, est monté au créneau ce mardi 9 septembre pour dénoncer ce qu’il qualifie de « silence complice » des autorités compétentes.
La RN26 constitue un axe stratégique reliant plusieurs provinces de l’Est de la RDC, notamment l’Ituri, le Haut-Uélé et le Bas-Uélé. Elle est essentielle non seulement pour la circulation des personnes, mais aussi pour le transport des produits agricoles et de première nécessité. Pourtant, son état de dégradation avancée paralyse désormais la vie socio-économique de la région.
« C’est triste de voir la dégradation de la route axe Watsa–Faradje. Plusieurs camions sont restés bloqués au départ et d’autres tout au long de ce tronçon très capital. À ce rythme, le trafic sera totalement coupé », a déclaré Aladro Mibhale David, dénonçant l’inaction du gouvernement.
Selon cet acteur politique, de nombreux véhicules sont actuellement immobilisés au niveau de Kpodho, rendant la traversée de cette localité presque impossible. Cette paralysie entraîne déjà des répercussions économiques sérieuses : les produits de première nécessité se raréfient et leurs prix connaissent une flambée inquiétante.
« Il est incompréhensible que l’État implante des péages routiers partout alors que les routes continuent de se dégrader. Comment expliquer à un usager qui paie ses taxes au trésor public à Boh, Nzopi ou ailleurs qu’il doit perdre plusieurs jours bloqué à cause de l’état désastreux de la route ? », a-t-il ajouté, visiblement indigné.
Face à la gravité de la situation, Aladro Mibhale David exhorte les autorités provinciales et nationales à agir en urgence pour réhabiliter ce tronçon.
« Si rien n’est fait dans l’immédiat, le trafic sera totalement interrompu, avec des conséquences incalculables pour les populations de nos provinces », a-t-il prévenu.
Cet appel résonne comme un cri d’alarme, alors que les habitants et les transporteurs craignent une rupture totale de l’approvisionnement, synonyme d’isolement et d’aggravation de la pauvreté.
Rédaction
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