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Le notable Justin Trésor FATAKI, leader d’opinion au sein de la chefferie Mondo-Missa, dénonce le silence préoccupant des élus nationaux et provinciaux du territoire de Faradje face à la crise persistante opposant la population locale à la direction du Parc national de la Garamba (PNG).
Selon lui, alors que les communautés riveraines subissent une injustice manifeste liée à l’occupation de leurs terres ancestrales par le parc, les élus censés défendre leurs droits se murent dans un silence incompréhensible. 
« Je suis profondément étonné. Alors que le Parc national de la Garamba foule aux pieds les droits de notre population riveraine, nos élus tant au niveau national que provincial ainsi que les organisations comme CODEFAR et LIBAFAR, gardent un mutisme total.
Chers élus, Aujourd’hui, nous sommes malmenés, nos terres ancestrales sont confisquées, et vous ne dites rien ! », a déclaré à VictoireInfo.net le notable Justin Trésor FATAKI, visiblement indigné.
Le notable rappelle que la mission première des représentants du peuple est de défendre les intérêts de leurs électeurs. Il appelle ces derniers à assumer pleinement leurs responsabilités, face à une situation qui perdure depuis près de 87 ans, au cours desquels les droits des communautés locales n’ont cessé d’être bafoués. 
« Nous avons cédé nos terres à l’État pour le bien commun, à travers le parc. Mais aujourd’hui, les bénéfices reviennent à d’autres, tandis que nous sommes traités comme des intrus sur nos propres terres. Ce silence des élus est une véritable trahison », a-t-il martelé.
Il convient de rappeler que, depuis plus d’un mois, les tensions restent vives entre la population riveraine et la direction du Parc national de la Garamba, sans qu’aucune réaction officielle ne soit enregistrée du côté des élus locaux.
Une attitude que Justin Trésor FATAKI juge « dangereuse et irresponsable », redoutant une escalade de la crise si rien n’est fait pour rétablir le dialogue et la justice sociale.
Rédaction
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