Faradje : un éboulement meurtrier frappe une carrière artisanale en chefferie de Logo Doka

Un accident mortel d’éboulement de terre a coûté la vie à un ouvrier ce mercredi 24 septembre 2025 au chantier Zaïre, situé dans le site connu sous le nom de «La Voix de Dieu», sur la route de Rambi, dans le groupement Makoro, chefferie de Logo Doka, territoire de Faradje.

Selon les témoignages recueillis sur place, la victime travaillait seule dans un chantier abandonné depuis plus de trois mois par des entreprises chinoises. La fermeture de ce site avait été ordonnée par le comité directeur local. L’éboulement s’est produit dans la matinée, ensevelissant l’ouvrier sous les décombres et entraînant son décès immédiat.

Le corps a été retiré du site le jour même par les agents de sécurité présents sur les lieux, conformément aux procédures locales.

Un témoin, qui se trouvait sur le site au moment de l’accident, raconte :

«Nous avons entendu un grand fracas. En arrivant, nous avons trouvé l’homme enseveli. Malheureusement, il n’a pas survécu. Ce chantier était abandonné depuis longtemps et présentait déjà des risques évidents d’éboulement».

Les causes exactes de l’accident restent à déterminer. Cependant, des experts mettent en avant le manque de mesures de sécurité et l’abandon prolongé du chantier comme facteurs aggravants. Ils recommandent le renforcement des murs de terre, la signalisation des zones dangereuses et l’interdiction d’accès aux chantiers non sécurisés pour prévenir de tels drames.

Les autorités territoriales et la communauté locale ont exprimé leur profonde tristesse et appellent à un renforcement des contrôles sur tous les sites de construction.

La population insiste sur la nécessité d’une meilleure sensibilisation aux risques liés aux travaux de construction et sur une supervision stricte, qu’il s’agisse de chantiers publics ou privés.

Cet accident relance le débat sur la sécurité dans les chantiers abandonnés de la région et sur la responsabilité des entreprises et des autorités locales pour protéger les travailleurs et les habitants.

Rédaction