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Haut-Uele : « Gouverner c’est accepter d’être évalué ; refuser la critique c’est refuser l’amélioration », l’analyste indépendant Samuel Ayikuli aux dirigeants de la province

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La situation sociopolitique reste tendue dans la province du Haut-Uele, où la motion initiée contre le gouverneur Jean Bakomito Gambu continue de nourrir débats et controverses. Dans ce climat marqué par des prises de position divergentes, l’analyste indépendant Samuel Ayikuli Andabha appelle le Gouvernement provincial à plus d’ouverture, de tolérance et d’écoute vis-à-vis des critiques constructives.

Depuis le dépôt officiel de la motion de défiance par un groupe de députés provinciaux, la province est secouée par une vague de réactions. Les élus à l’origine de la démarche évoquent des irrégularités dans la gestion de la chose publique, tandis que les partisans du gouverneur dénoncent une manœuvre politique visant à perturber la stabilité institutionnelle.

Sur les réseaux sociaux, dans les radios locales et au sein de la population, des ping-pong ,les commentaires se multiplient, parfois au point de créer un climat de méfiance.

Face à l’escalade des tensions, le notable Samuel Ayikuli rappelle que la critique est un élément indispensable à toute gouvernance responsable. Pour lui, le pouvoir provincial gagnerait à percevoir les remarques et interpellations non comme une attaque, mais comme un outil d’ajustement.

« Gouverner, c’est accepter d’être évalué. Refuser la critique, c’est refuser l’amélioration », affirme-t-il.
« Le Gouvernement provincial doit aimer ceux qui critiquent son action dans le bon sens. Ce sont eux qui l’aident à rectifier les erreurs et à mieux orienter les priorités pour le bien de la province. »



L’analyste souligne également que la communication institutionnelle doit être renforcée et encadrée afin d’éviter la prolifération de rumeurs et de malentendus, et surtout un climat de méfiance des dirigeants au sein de la population du Haut-Uele.

Samuel Ayikuli Andabha appelle tous les acteurs politiques à éviter la radicalisation des discours et à privilégier un débat respectueux centré sur l’intérêt primordial de la « population ».

« Les différends politiques ne doivent pas devenir des conflits. La province a besoin d’un climat apaisé pour poursuivre son développement », souligne-t-il.




Il exhorte finalement la société civile et les médias à jouer leur rôle d’éclaireurs de l’opinion dans un esprit de responsabilité.

César Dedebha Fils

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