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Haut-Uele : la société civile de Gombari, par la voix de Fiston Nyede, dénonce la fragilité du système pénitentiaire après l’évasion à la prison centrale d’Isiro

img-20250916-wa009318419314298082551094 Haut-Uele : la société civile de Gombari, par la voix de Fiston Nyede, dénonce la fragilité du système pénitentiaire après l’évasion à la prison centrale d’Isiro



L’évasion massive survenue à la prison centrale d’Isiro jadis AMIZA dans la nuit du 10 septembre 2025 continue de provoquer une onde de choc dans la province du Haut-Uele. Au moins 49 détenus, dont plusieurs criminels dangereux, se sont échappés, poussant la société civile à tirer la sonnette d’alarme et à pointer la responsabilité de l’État.

Selon des sources concordantes, parmi les fugitifs figurent également des malfrats récemment jugés lors d’une audience publique à Wanga, chef-lieu du secteur de Gombari. Ces derniers avaient été transférés à la prison d’Isiro pour purger leur peine. Leur retour dans la nature ravive les craintes de la population de Gombari, déjà confrontée à des poches d’insécurité.

Dans une déclaration faite à VictoireInfo.net ce mardi 16 septembre, Fiston Nyede, porte-parole de la synergie de la société civile du secteur de Gombari, s’est dit consterné par cette situation.

« Nous, la société civile du secteur de Gombari, déplorons la légèreté et la négligence de l’État, qui est censé sécuriser le milieu pénitentiaire et prendre les mesures nécessaires pour protéger la population contre ces malfrats », a-t-il martelé.


Il estime que cette évasion spectaculaire n’est pas un incident isolé, mais le résultat d’un abandon prolongé et du manque de moyens accordés au système pénitentiaire.

La présence de ces criminels en fuite représente une menace directe pour les habitants de secteur Gombari et des environs. Plusieurs familles du Haut-Uele expriment déjà leur peur face à un possible retour des bandits dans leurs villages.

« L’État doit agir rapidement, lancer des opérations de recherche et déployer des forces de sécurité. Nous refusons que nos communautés revivent la terreur de ces mêmes individus qui avaient déjà été arrêtés et jugés », a ajouté M. Nyede.


Au-delà de l’urgence sécuritaire, la  synergie société civile de Gombari appelle, par la voix de son porte-parole Fiston Nyede, le gouvernement provincial à accélérer la construction de la nouvelle prison centrale de Mambaya, à Isiro, ainsi que celle de Watsa, dont le projet est attendu depuis des années.
Pour elle, seule une réforme structurelle peut mettre fin aux évasions répétitives et protéger efficacement la population.

Rédaction

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