Haut-Uelé : le député Patrick Andama appelle à un appui provincial aux FARDC pour le cantonnement pacifique des éleveurs Mbororo

Face aux dégâts causés par les troupeaux des éleveurs étrangers Mbororo dans plusieurs territoires du Haut-Uelé, les autorités sécuritaires du secteur opérationnel Uelé ont lancé un ultimatum de vingt-et-un jours à ces éleveurs pour quitter les territoires de Dungu, Faradje, Watsa et Rungu.

Dans ce contexte, le député provincial Patrick Andama, élu du territoire de Faradje, appelle le gouvernement provincial à accompagner les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) dans le processus de cantonnement. Selon lui, cette démarche, initiée par la hiérarchie militaire, doit se faire dans le calme, afin d’éviter tout débordement.

Dans une interview accordée à Victoireinfo.net, il déclare :

« J’appelle le gouvernement provincial à soutenir les actions menées par les FARDC pour cantonner les éleveurs Mbororo. J’invite également toutes les couches de la population société civile, chefs coutumiers, politiciens et services étatiques à s’unir autour de cette cause. Ce phénomène nous préoccupe profondément, et le cantonnement est, selon moi, une part importante de la solution. Ceux qui s’y opposeront devront en assumer les conséquences légales. »

Pour sa part, la société civile Forces Vives du territoire de Faradje, par la voix de son coordinateur Jean-Claude Malitano, a salué cette mesure, estimant qu’elle facilitera le départ rapide des éleveurs Mbororo. Ces derniers sont accusés d’avoir causé d’importants dégâts aux cultures et aux biens des populations locales, notamment dans la chefferie des Logo-Ogambi.

Cette décision ferme des FARDC vise à assurer la sécurité de tous et à prévenir les impacts négatifs liés aux déplacements incontrôlés des éleveurs Mbororo.

Emmanuel FALA