
Haut-Uele : Pitshou Mumbuya charge violemment Anzoro Kanda et le qualifie de « monsieur à bavures alias l’homme de Lacoste d’Haujin »

La guerre des mots prend une nouvelle tournure dans le conflit qui oppose deux figures du monde minier artisanal. Après la sortie médiatique musclée d’Anzoro Kanda Chrysostome publié sur le média en ligne Faradjenews.net , président territorial des exploitants miniers artisanaux de Faradje, c’est le syndicaliste des orpailleurs de Watsa, Pitshou Mumbuya, qui est monté au créneau ce mercredi 3 septembre 2025. Dans une déclaration sans concession, il a démonté point par point les accusations portées contre lui, tout en brossant un portrait sévère de son adversaire.
« Je crois, monsieur le journaliste, que d’habitude nous n’avons pas de problèmes avec les gens. Mais Anzoro Kanda, alias l’homme de Lacoste de la maison Haujin, je l’ai connu comme simple commissionnaire et non comme encadreur des orpailleurs. Qu’il commence d’abord par soigner sa relation avec son entourage avant de prétendre donner des leçons », a martelé Mumbuya dans une interview accordée à Victoireinfo.net.
« Un politicien raté et impopulaire »
Pitshou Mumbuya rappelle que l’homme qui se proclame leader des orpailleurs de Faradje n’a laissé que des casseroles derrière lui :
« En territoire de Faradje, il est mal réputé à cause de nombreux abus. C’est un politicien raté, candidat malheureux aux élections de 2023, rejeté par sa propre base. Aujourd’hui, il se cache derrière les orpailleurs pour laver son image ternie. »
« Un corrupteur démasqué »
Le syndicaliste va plus loin en accusant son rival d’avoir tenté de compromettre la synergie entre Watsa et Faradje :
« Lors de nos discussions, il a cherché à nous pousser à accepter des pots-de-vin auprès des autorités provinciales, comme il l’avait déjà fait pour les orpailleurs de Faradje. Qu’il ne compare pas Watsa à Faradje : ici, nous connaissons notre métier, nos réalités et nos associations. »
« Un semeur de troubles en série »
Pour Mumbuya, le parcours d’Anzoro est jalonné de scandales :
« Partout où il passe, il laisse des bavures. Il est même allé jusqu’à provoquer un conflit avec le chef de la chefferie Doka. C’est un monsieur problématique, sans savoir-vivre, dont la carrière artisanale a été ravie à cause de son arrogance et de son impolitesse. »
« Qu’il cherche les serviteurs de Dieu »
Avec ironie mais gravité, Pitshou Mumbuya conclut :
« Ce qu’Anzoro Kanda devrait faire, c’est chercher les serviteurs de Dieu afin qu’on prie pour lui. Ses accusations mensongères ne sont qu’un écran de fumée pour cacher son échec. Sa réaction ressemble à celle d’un homme qui a perdu pied et qui agit comme un fou. »
Rédaction
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