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Haut-Uele : vives tensions à la Division provinciale des Transports, les agents dénoncent des affectations irrégulières et sollicitent l’arbitrage du gouverneur

img-20250915-wa01224330317672669424873-1024x841 Haut-Uele : vives tensions à la Division provinciale des Transports, les agents dénoncent des affectations irrégulières et sollicitent l’arbitrage du gouverneur



La Division provinciale des Transports, Voies de communication et Désenclavement du Haut-Uele traverse une zone de turbulences. Dans une correspondance adressée au gouverneur Jean Bakomito Gambu et largement partagée auprès des autorités politico-administratives et sécuritaires, les cadres et agents dénoncent un « complot » orchestré, selon eux, par le chef de division ad intérim et son prédécesseur.

D’après ce document, les deux responsables auraient procédé à l’affectation de nouvelles recrues dans plusieurs postes de contrôle routier et administratif, en violation des textes en vigueur. Les plaignants parlent d’un processus orienté vers des « intérêts égoïstes », marqué par de graves irrégularités.

Les signataires pointent notamment une correspondance référencée N°410.14/DIV.PRO/TVCD/H-U/047/2025, datée du 2 juillet 2025 mais rééditée le 7 septembre avec la même référence, utilisée comme base pour intégrer ces agents contestés.

Face à ce qu’ils qualifient de « magouilles », les agents exigent une remise et reprise immédiate entre le chef de division ad intérim, Amupune Magbondo Claude, et son prédécesseur. Ils demandent en outre au gouverneur d’ordonner une enquête disciplinaire afin de rétablir l’ordre et la transparence.

« Nous mettons en garde le Chef de Division ad intérim dans ses manœuvres et réclamons la remise et reprise immédiate », souligne la lettre, signée par plusieurs agents.



Le document a été transmis pour information au président de l’Assemblée provinciale, au vice-gouverneur, aux ministres provinciaux de l’Intérieur, des Transports et de la Fonction publique, ainsi qu’aux responsables de l’ANR, du parquet, de la PNC et à la mairie d’Isiro.

En attendant la réaction officielle du gouverneur et des instances concernées, cette affaire illustre une fois de plus les tensions internes et les soupçons de gestion opaque qui fragilisent certains services publics dans le Haut-Uele.

Rédaction

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