Haut-Uele / Watsa : Batchulu Meli Jean, victime des attaques pour sa défense des droits communautaires à Wanga

Dans la province du Haut-Uele, en particulier à Wanga, territoire de Watsa dans le secteur Gombari, le nom de Batchulu Meli Jean est souvent lié à la défense des droits communautaires et à l’amélioration des conditions de vie des habitants. Acteur influent de la société civile et figure importante dans la région de Gombari, dans le territoire de Watsa, Batchulu Meli Jean se distingue par sa franchise et son engagement constant pour le bien-être de sa communauté. Toutefois, son courage à exprimer ses opinions et à défendre les intérêts des habitants ne l’a pas épargné des menaces, des campagnes de diffamation, ainsi que des tentatives de déstabilisation, souvent portées par des individus qui se sentent directement visés par ses positions.

Parmi ceux qui se sont opposés à lui, on trouve Fiston Nyede, coordonnateur de la Fondation Paulin Kombomaro (FPK), « une structure pro-autorités en place ». Joël Kipanga, également acteur politique et produit d’une officine politique locale, Dieudonné Nekute, collègue dans la société civile du Congo (SOCICO), ainsi que des dirigeants influents de la FECODI section Wanga, sont souvent cités dans les critiques et accusations qui se sont élevées contre Batchulu Meli Jean. Ces derniers ont été accusés de créer des associations fictives et de mener des campagnes pour discréditer le travail de celui qui se bat pour défendre les intérêts des populations locales, parfois victimes de tracasseries administratives.

Les accusations portées à l’encontre de Batchulu Meli Jean se concentrent sur des tentatives de suppression de sa voix, jugée comme trop critique à l’égard des autorités locales et des problèmes systémiques dans la région. Néanmoins, ce dernier reste déterminé à poursuivre son combat, mettant en avant l’importance de la transparence, de l’engagement civique et de la responsabilité des leaders locaux dans la gestion des affaires publiques. Comme il le dit souvent :

«Ma voix est un reflet de la vérité des souffrances de mon peuple, et je n’abandonnerai jamais cette lutte.»

Dans ce climat de tensions, la question demeure : comment concilier les intérêts des différents acteurs sociaux et politiques sans nuire à l’intégrité et au bien-être de la communauté ? Ce conflit illustre la difficulté de maintenir un équilibre entre la liberté d’expression et les enjeux de pouvoir local, dans un contexte où les différends politiques peuvent facilement déborder sur la réputation et la sécurité des individus.

Ainsi, tandis que les critiques à l’égard de Batchulu Meli Jean persistent, il reste une figure incontournable parmi les animateurs de la société civile dans le Haut-Uele, toujours en quête d’améliorer les conditions de vie de ses concitoyens et de renforcer la voix des plus vulnérables.

Rédaction victoireinfo.net