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Haut-Uele/Watsa : la Ligue MBILA s’indigne des propos « immatures » de la communauté Mayogo et demande la mutation de l’administrateur du territoire Magayi Missa Dieudonné(Déclaration)

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La Ligue MBILA a exprimé, ce mercredi 27 août, sa profonde inquiétude face à une série de propos attribués à la communauté Mayogo, jugés « immatures et provocateurs ». Selon elle, ces déclarations présentent Watsa sous un angle stéréotypé, la décrivant comme « un territoire tribal, une bande de gangs et de voyous proches de la rébellion », ce que l’organisation considère comme infondé et susceptible de créer des tensions dans la province du Haut-Uele.

img-20250828-wa023215490672444066227907-965x1024 Haut-Uele/Watsa : la Ligue MBILA s’indigne des propos « immatures » de la communauté Mayogo et demande la mutation de l’administrateur du territoire Magayi Missa Dieudonné(Déclaration)
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Dans une déclaration signée par son président, Méthode Motobha, et lue devant la presse par son porte-parole circonstanciel David Ideni Aioku, la Ligue attire également l’attention sur l’administrateur du territoire de Watsa, l’accusant d’avoir installé un chef coutumier jugé illégitime dans la chefferie Mariminza, et demande sa mutation dans l’intérêt de la cohésion locale.

Elle exprime par ailleurs son désaccord avec certaines structures de la société civile, réunies en synergie, qu’elle estime critiquer injustement son organisation plutôt que de se concentrer sur l’intérêt général.

Parmi ses principales demandes figurent la réhabilitation de la famille régnante du groupement Bugugutali, la fin des propos diffamatoires envers la communauté Mayogo et la protection de ses responsables.

Enfin, la Ligue invite les ressortissants de Watsa, en particulier ceux résidant à Isiro, à rester « vigilants et solidaires » face aux tensions, tout en réaffirmant son attachement à la paix et en assurant qu’elle recourra aux « dispositions légales » pour défendre les droits coutumiers et la dignité de son territoire.

Tous nos efforts, pour l’instant, pour entrer en contact avec la communauté Mayogo et la synergie de la société civile de Watsa face à ces allégations n’ont pas encore abouti.

Nous y reviendrons.

Rédaction

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