
Haut-Uele/Watsa – Vague d’insécurité à Moku, plus de 194 millions CDF volés : la société civile Forces Vives tire la sonnette d’alarme

Cette statistique alarmante est donnée par le vice-coordonnateur de la société civile Forces Vives sous la coordination de cette entité, après une mission d’évaluation effectuée dans les différents milieux visités par ces bandits, notamment Camp Djigba, Ngangazo, Sesemako, Mbula Mbula, Moku, Auzi et Dekpe, en chefferie Mari-Minza, territoire de Watsa, dans la province du Haut-Uele.
José Lekadiano a fait savoir, le vendredi 28 mars, au cours de l’émission Biso na Biso sur les ondes de Radio Mari-Minza FM, qu’à l’issue de deux journées de ville morte organisées pour dénoncer l’expansion de l’insécurité dans le territoire de Watsa, la chefferie Mari-Minza est désormais considérée comme l’épicentre de cette insécurité.
« C’est un pillage systématique des capitaux appartenant aux opérateurs économiques, qui sont les contribuables de l’État. Nous attendons avec satisfaction l’application des mesures arrêtées lors de notre rencontre de la semaine dernière avec le vice-coordonnateur. Tous ceux qui sont impliqués dans ces opérations de pillage doivent subir la rigueur de la loi. Nous recommandons à la justice de juger ces présumés coupables ici à Moku, afin que cela serve de leçon aux autres », a déclaré José Lekadiano.
Le vice-coordonnateur de cette structure citoyenne a profité de l’occasion pour appeler les habitants à collaborer avec les services de sécurité en dénonçant toute personne suspecte auprès des autorités locales.
Cette situation suscite de vives inquiétudes parmi les habitants.
Rappelons qu’une accalmie s’observe après le récent cas de cambriolage survenu dans les sites miniers de Dekpe et Auzi, en groupement Bugutali, toujours en chefferie Mari-Minza, dans la nuit du 28 au 29 mars 2025. Lors de cette attaque, ces bandits, armés d’armes blanches, ont blessé plusieurs personnes avant de prendre la fuite.
Isaac Awoya
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