
Ituri : la Société Civile alerte sur une résurgence des violences et appelle à une action urgente des autorités

Après une brève période d’accalmie, la province de l’Ituri replonge dans un cycle de violences inquiétant. Le Bureau de Coordination de la Société Civile Forces Vives de l’Ituri, réuni ce lundi 19 mai à Bunia, tire la sonnette d’alarme face à la recrudescence des actes de violence qui mettent une fois de plus les populations civiles en danger.
Selon cette structure citoyenne, les dernières semaines ont été marquées par une série d’incidents graves : tueries, pillages, blessures, vols à main armée et détonations d’armes ont été rapportés dans plusieurs localités de la province.
« Nous condamnons fermement ces actes barbares », a déclaré Dieu Donné Lossa, coordonnateur de la Société Civile Forces Vives de l’Ituri, qui appelle à une réponse rapide et coordonnée des autorités et des forces vives pour enrayer cette spirale de l’insécurité.
Face à cette situation, plusieurs recommandations ont été formulées :
Au gouverneur militaire de l’Ituri, la Société Civile demande de renforcer les dispositifs sécuritaires afin de garantir la protection des populations civiles, et de mener des enquêtes approfondies pour identifier et poursuivre les auteurs de ces violences.
Aux groupes armés et miliciens, il est demandé de cesser immédiatement les hostilités et de rejoindre le processus de paix.
A la population, l’appel est lancé à ne pas céder à la manipulation, à dénoncer les fauteurs de troubles auprès des forces de l’ordre, et à collaborer activement avec les FARDC et la Police Nationale Congolaise dans l’objectif de restaurer une paix durable.
« La paix est une responsabilité collective », insiste Dieu Donné Lossa, exhortant l’ensemble des acteurs sociaux, politiques et sécuritaires à s’impliquer davantage dans la stabilisation de la province.
La Société Civile Forces Vives de l’Ituri conclut son message en réaffirmant son engagement pour la paix et appelle à une mobilisation générale afin de sortir l’Ituri de cette nouvelle vague d’insécurité.
Rédaction
Share this content:
Laisser un commentaire