
Ituri/Mambasa : Abalipate Engamenza victime d’un complot d’assassinat, la communauté de Bafwambaya tire la sonnette d’alarme !

Le président de la société civile du groupement Bafwambaya, situé à 47 kilomètres de Niania sur la RN 25 axe Isiro, chefferie de Bombo, en territoire de Mambasa, province de l’Ituri vit actuellement en clandestinité. À la base, des menaces d’enlèvement et d’assassinat qui pèsent sur lui, et qui proviendraient d’une administratrice d’un foyer minier en complicité avec un officier de la police de la place, alerte la communauté locale dans une lettre référencée N°114/AAE/SOCIT/B’YA/2025 du 20 juillet 2025 portant 2010 signatures, consultée par votre media.
Abalipate Engamenza Augustin (Gisha), serait victime de ses dénonciations multiples des abus de droits humains dans la carrière Libreville de Mme Aore Biriema Mimi. Dans ce document, la communauté de Bafwambaya dénonce un complot du commandant PNC en place, le major Israël Kponde qui a émis une convocation à l’endroit de sieur Augustin Abalipate Engamenza le vendredi 18 juillet dernier sans en mentionner l’objet, pour essayer de dissimuler ses intentions malveillantes écrit-elle :
« Le commandant PNC sous commissariat de Bafwabango, le major Israël Kponde complote avec la dame Mimi, contre notre président Engamenza juste parce que leurs intérêts sont menacés. Pour qu’ils soient libres, ils estiment ultime de se débarrasser de celui-ci en tant que témoin gênant. Sous prétexte d’une convocation ne mentionnant ni le lieu, ni le motif valable, et moins encore le numéro de contact, le commandant major Israël Kponde a planifié dès l’arrivée de notre président de la société civile de Bafwambaya dans son office, de l’emporter dans un lieu inconnu pour enfin l’ assassiner (exécuter) », peut-on lire.
Dans cette correspondance, la communauté locale de Bafwambaya accuse l’officier précité de se détourner de sa mission régalienne, en se plongeant dans l’exploitation minière, et l’enrichissement illicite. Selon elle, ce dernier disposerait de 14 machines modulaires d’or dans le groupement Bafwambaya, une plateforme (machine à drague) sur l’affluent Embo, un bassin de sable riche d’or dans le site minier de Libre-ville lui octroyé par sa coopérante Mimi Biriema, en contrepartie de sa sécurité par six policiers, alors que toute l’entité de Bafwambaya qui compte plus ou moins 22 000 habitants ne dispose que de trois policiers, fustige la communauté.
À travers cette lettre, la communauté de Bafwambaya sollicite l’implication des autorités locales, territoriales et provinciales ainsi que des organisations des droits de l’homme pour assurer la sécurité de cet acteur de la société civile. Rappelons que cette affaire avait été portée depuis juin dernier au parquet général près la cour d’appel de l’Ituri.
Les incriminés que nous n’avons pu joindre, dont la notable Aore Biriema Mimi, avait rejeté en bloc toutes les accusations portées contre elle , dans un article publié par nos confrères de magituri.cd en juin dernier.
Rédaction.
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