
Kinshasa: l’argent de l’assainissement s’évapore, les bourgmestres pointés du doigt

Un cri de colère s’élève dans la capitale congolaise, Kinshasa. Un citoyen, visiblement excédé par l’inaction et l’opacité des responsables locaux, dénonce :
« Où passe l’argent destiné à rendre nos communes vivables ? Des enveloppes de 10 000 $, puis de 20 000 $, ont été remises par le gouvernorat aux bourgmestres pour assainir nos quartiers. Résultat sur le terrain ? Rien. Nada. Boye pe te. Les marchés croulent sous les immondices, les recettes perçues s’évaporent dans les poches de ces gestionnaires, et les promesses d’un environnement sain restent lettre morte », déclare-t-il.
Il poursuit : « Et ce n’est pas tout : les routes, criblées de nids-de-poule, attendent toujours une intervention. Les bourgmestres devaient fournir une cartographie précise pour lancer des travaux d’urgence. Là encore, silence radio. »
Pendant ce temps, les taxes d’assainissement des marchés financent leurs intérêts personnels, et non le bien commun. Un tour dans n’importe quel marché suffit pour constater l’ampleur du désastre : “Ba fulu eza”, comme le dit si bien cet homme en colère.
« Kinshasa mérite mieux. Les habitants exigent des comptes. Les choses doivent changer, et vite », conclut-il.
Il convient de noter que les Kinois attendent des actions concrètes, et il est grand temps que les promesses de campagne se transforment en véritables réalisations.
Justin Atsidri Akuyo
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