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Le gouvernement de la République démocratique du Congo a rejeté ce jeudi 24 octobre 2025, les accusations portées par Corneille Nangaa, coordonnateur de l’ AFC-M23, qui avait dénoncé de « multiples violations du cessez-le-feu » attribuées à l’armée congolaise.
Lors d’une conférence de presse tenue à Goma, Corneille Nangaa avait accusé les FARDC d’avoir mené des attaques aériennes et des bombardements par drones sur plusieurs agglomérations situées dans des zones sous contrôle du mouvement rebelle AFC/M23. Il avait notamment évoqué le bombardement du site minier de Twangiza, survenu la veille, ayant causé d’importants dégâts matériels et, selon lui, des pertes civiles dont le nombre n’a pas été précisé.
En réaction, le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, a catégoriquement démenti ces allégations, les qualifiant d’« élucubrations destinées à désorienter l’opinion publique ».
« On ne peut pas répondre à ce genre d’élucubrations. Nous savons qui viole réellement le cessez-le-feu, qui tue à Goma, à Bukavu, qui a massacré à Rutshuru et qui brime les médias », a-t-il déclaré.
Le ministre de la Communication et des Médias a réaffirmé l’engagement du gouvernement congolais à respecter les dispositions de l’accord de paix signé à Washington entre la RDC et le Rwanda, sous la supervision des États-Unis et du Qatar.
« Nous nous focalisons sur notre part de travail pour le bon aboutissement de ce qui se passe à Washington et à Doha », a ajouté Patrick Muyaya, tout en saluant les avancées du mécanisme conjoint de surveillance mis en place dans le cadre de cet accord.
Concernant le processus de Doha, le porte-parole du gouvernement a indiqué que Kinshasa attend les conclusions des travaux en cours, menés sous la médiation qatarie, tout en appelant le groupe rebelle à respecter leur engagement.
Cette mise au point intervient dans un contexte de forte tension à l’Est du pays, où les affrontements se poursuivent entre les rebelles de l’AFC/M23 et les forces loyalistes, malgré les multiples initiatives diplomatiques en faveur d’un retour à la paix.
Clément softly
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