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Sud-Kivu : des enseignants en grève à Kalehe pour réclamer quatre mois de salaires impayés

img-20250521-wa02058504070250063215016-1024x645 Sud-Kivu : des enseignants en grève à Kalehe pour réclamer quatre mois de salaires impayés

Depuis le 19 mai 2025, les écoles primaires de Mukwija, Nyabibwe et Kinyezire, dans le groupement Binga-Nord (territoire de Kalehe), sont paralysées par une grève des enseignants. Ces derniers exigent le paiement de leurs salaires de janvier à avril.

La colère monte dans le rang des enseignants des villages Mukwija, Nyabibwe et Kinyezire. Lassés d’attendre le paiement de leurs arriérés de salaires, ces professionnels de la craie ont décidé de suspendre toutes les activités scolaires. Une situation qui perturbe gravement la poursuite de l’année scolaire dans cette région enclavée du territoire de Kalehe, au Sud-Kivu.

Face à cette situation, la Nouvelle Société Civile Congolaise locale appelle les autorités à agir de toute urgence. Elle exige le paiement intégral des salaires dus, et non par tranches ou à crédit, comme cela se fait dans certaines écoles par Caritas.

Benjamin Mungazi, son représentant, se montre clair :

« La société civile demande aux autorités compétentes, tant nationales que provinciales, particulièrement au ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique, de payer la totalité des quatre mois de salaires directement sur les cartes SIM des enseignants de Mukwija, Kinyezire et d’autres entités concernées. »

Il ajoute que ces salaires sont vitaux pour les enseignants, leur permettant de couvrir les frais de scolarité de leurs propres enfants, les soins médicaux, l’alimentation et le loyer.

« Le paiement à rebours pratiqué par certaines structures, comme Caritas, crée davantage de confusion et d’injustice. Une fois un mois payé, les enseignants ignorent quand et comment les autres le seront », a-t-il dénoncé.

Alors que la grève se poursuit, les élèves de ces écoles sont contraints de rester à la maison, mettant en péril la suite de leur année scolaire. Les autorités sont ainsi appelées à réagir rapidement pour désamorcer la crise et redonner espoir à ces enseignants longtemps oubliés.

Clément softly

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