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Vacances scolaires en Haut-Uele : la conseillère du gouverneur, Mme Clémence Kolayo Gogoy , met en garde contre l’exploitation des enfants

img-20250711-wa001918456654305736232415 Vacances scolaires en Haut-Uele : la conseillère du gouverneur, Mme Clémence Kolayo Gogoy , met en garde contre l’exploitation des enfants



Alors que les vacances scolaires débutent pour certains élèves, tandis que d’autres s’apprêtent à affronter le TENASOSP ou l’examen d’État, Mme Clémence Kolayo Gogoy Tauli, conseillère du gouverneur du Haut-Uele en charge de l’Éducation, des Actions humanitaires et des Relations publiques, lance un appel pressant à la vigilance parentale.

S’inscrivant dans la vision humaniste et progressiste du Président de la République, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, fondée sur la doctrine « Le Peuple d’abord », Mme Gogoy agit en parfaite harmonie avec le leadership éclairé de l’honorable Jean Bakomito Gambu, gouverneur du Haut-Uele. Ce dernier incarne un modèle de gouvernance responsable et de proximité, avec un engagement constant en faveur de la protection de l’enfance, de l’accès à une éducation de qualité et du développement humain durable.

Dans ce cadre, Mme Gogoy appelle les parents à une vigilance accrue et à un sens aigu de responsabilité, tout en mettant en garde contre toute forme d’exploitation des enfants en âge scolaire durant cette période de vacances.

Dans un entretien accordé à Victoireinfo.net ce jeudi 10 juillet, elle a notamment dénoncé une tendance inquiétante : le recours croissant à la main-d’œuvre infantile dans les carrières minières artisanales.

« Là-bas, les enfants sont exposés à la violence, au banditisme, aux abus sexuels, sans oublier les grossesses précoces. Ces réalités compromettent leur santé, leur éducation et leur avenir », a-t-elle averti.


Pour Mme Gogoy, les vacances doivent être une période de repos, d’épanouissement personnel et d’activités formatrices. Elle encourage les parents à orienter leurs enfants vers des occupations éducatives, culturelles ou domestiques, adaptées à leur âge et à leur sécurité.

Elle plaide également pour une prise de conscience collective au sein des familles et des communautés, afin de mettre un terme à cette pratique qu’elle qualifie de « violation grave des droits fondamentaux de l’enfant ».

« Il est temps de cesser de considérer les enfants comme une main-d’œuvre. Ce sont les cadres de demain. Nous devons les protéger », a-t-elle insisté.


Il convient de noter que ce message fort et engagé intervient dans un contexte socio-économique difficile, marqué par une pauvreté structurelle qui pousse certaines familles à recourir au travail des enfants comme moyen de survie ,une pratique que combattent vigoureusement les autorités provinciales et les acteurs de la société civile, dans la droite ligne de la vision du Chef de l’État.

Rédaction

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