
Watsa/Chefferie Bari-Logo : prévenir les accidents sur le chemin de l’école, un devoir collectif, plaide Joseph Mamuzi

Dans le territoire de Watsa, province du Haut-Uele, les accidents impliquant des enfants sur le chemin de l’école préoccupent de plus en plus les autorités locales et la société civile. Joseph Mamuzi, coordonnateur de la société civile de la chefferie Bari-Logo, tire la sonnette d’alarme et appelle à une responsabilité collective pour éviter ces drames.
Selon lui, plusieurs facteurs expliquent cette recrudescence d’accidents. D’une part, certains motards qui transportent des enfants ne respectent pas toujours les règles de sécurité. D’autre part, des parents laissent leurs plus jeunes enfants emprunter seuls des chemins parfois dangereux.
À cela s’ajoute la vitesse excessive de certains conducteurs d’engins, qui met en péril la vie de milliers d’élèves chaque jour.
« Chaque accident d’enfant sur le chemin de l’école est une tragédie qui aurait pu être évitée », insiste Joseph Mamuzi.
Il appelle donc les parents, les encadreurs et l’ensemble de la communauté à assumer pleinement leur rôle dans la sécurité des enfants vigilance, encadrement et respect strict du code de la route.
Et d’ajouter :
« Les motards qui transportent deux, trois ou même quatre enfants doivent conduire avec conscience. Il est déplorable de voir un conducteur rouler à vive allure avec des petits enfants derrière lui, sans se soucier du danger. Nous invitons également les responsables des associations de taxi-motos à sensibiliser leurs membres, car la responsabilité est partagée. »
Pour Mamuzi, la sécurité des enfants ne relève pas uniquement des autorités mais de l’engagement de toute la communauté. Il propose, entre autres, la mise en place de points de surveillance dans les zones sensibles ainsi qu’une sensibilisation régulière des parents et des élèves aux risques liés à la route.
À Watsa, où la scolarisation des enfants reste une priorité pour le développement local, la société civile Force Vive, à travers la chefferie Bari-Logo, espère que cet appel à la responsabilité collective contribuera à réduire les accidents et à garantir un environnement scolaire plus sûr.
Rédaction
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