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Un drame a frappé la population du secteur de Gombari ce dimanche 26 octobre, lorsqu’un véhicule a été emporté par les eaux de la rivière Kidi. L’accident, survenu sur une déviation provisoire aménagée suite aux travaux de reconstruction du pont principal, a coûté la vie à au moins trois personnes, suscitant une vive émotion dans la région.
Selon Fisto Nyede, communicateur de la Synergie des sociétés civiles du secteur de Gombari, trois personnes ont été englouties par les eaux alors qu’elles tentaient de traverser la rivière. À ce jour, un seul corps sans vie a été retrouvé. Les autres victimes, dont une femme transportant son enfant, demeurent portées disparues. Un policier, quant à lui, a miraculeusement survécu.
Face à cette tragédie, la Synergie des sociétés civiles salue la réactivité du chef de secteur, Jean-Paulin Kombomaro, qui a immédiatement mobilisé des équipes pour consolider la déviation et sécuriser le passage. Ces travaux d’urgence visent à éviter de nouveaux drames, bien que la situation demeure préoccupante.
Fisto Nyede a toutefois alerté sur la fragilité du dispositif actuel :
«Lorsque des véhicules passent, les piétons doivent se retirer et marcher pieds nus dans l’eau pendant que les voitures traversent », a-t-il déploré.
Cette situation, selon lui, expose quotidiennement les habitants à de graves risques, surtout en cette période de pluies.
Le communicateur a également pointé la responsabilité de certains conducteurs qui ignorent les consignes de sécurité :
«Malgré l’interdiction formelle des agents de l’Office des Routes, le chauffeur a forcé le passage, provoquant la tragédie », a-t-il déclaré à victoireinfo.net.
Il appelle à plus de discipline et de prudence sur les routes, notamment dans les zones rurales.
Pour rappel, le drame s’est produit le dimanche 26 octobre 2025 à la rivière Kidi, située à environ cinq kilomètres du centre de Gombari, dans le groupement Mangbele. La Synergie des sociétés civiles et la population locale lancent un appel pressant aux autorités pour des mesures plus strictes, ainsi qu’à la vigilance de tous lors des traversées de cours d’eau.
James Paluku
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