
Watsa : Isabhu Médard contesté à la succession de Senze Menge à la tête du groupement Bugutali

L’administrateur du territoire de Watsa, Magayi Missa Dieudonné, a procédé ce lundi 17 mars 2025 à la présentation du successeur du pouvoir coutumier à la tête du groupement Bugutali, en chefferie Mari-Minza, dans le territoire de Watsa, en remplacement de son défunt père biologique, le regretté grand chef Senze Menge Gaspard.
La notabilité du territoire de Watsa dénonce ce qu’elle qualifie de vice de procédure en violation des règlements portant statut des chefs coutumiers en République Démocratique du Congo.
Selon Remacle Azomutounde Batungodi, l’autorité territoriale a intentionnellement violé l’article 17 de la loi portant statut des autorités traditionnelles, car la désignation d’un chef coutumier ne relève pas de sa responsabilité, ni de ses attributions et compétences. Il attribue cela au manque de professionnalisme et au non-respect des procédures, et demande l’implication personnelle de l’autorité provinciale.
«Je dénonce avec force les vices de procédure qui ont émaillé la succession du pouvoir à Bugutali. L’administrateur n’a aucune compétence en la matière. Le statut nous dit que l’autorité établit un rapport auquel sont joints tous les procès-verbaux et le transmet à l’autorité compétente pour l’installation, l’intronisation et la reconnaissance. Ceci, à l’issue de : l’authenticité de l’arbre généalogique, l’audition des membres de la lignée du prétendant ayant droit à la succession, des témoignages, selon le cas, des chefs des groupements, des chefs des villages et des notables voisins, et enfin la proclamation du chef désigné conformément à la coutume locale et après consultation de la famille régnante», a déclaré Remacle Azomutounde Batungodi à la victoireinfo.net.
En effet, cette présentation à la succession du groupement Bugutali suscite des contestations allant dans tous les sens parmi les membres de la famille régnante du groupement précité. Ils ont érigé des barricades sur les artères, une façon pour eux d’exprimer leur indignation.
Rédaction
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