Watsa : l’ASM Mavuami Duembe appelle les orpailleurs à investir dans leur avenir

Monsieur Mavuami Duembe André, président intérimaire de l’Association des Administrateurs de Sites Miniers (ASM) du secteur Gombari, a salué l’installation officielle de l’ASM en charge de la carrière minière de Ngazizi.

Profitant de cette occasion, il a appelé le nouvel administrateur du site à honorer ses engagements en matière d’encadrement de l’exploitation minière artisanale, tout en insistant sur le rôle clé que doivent jouer les orpailleurs dans la sécurité et le développement du centre de négoce de Wanga.

«Je vous exhorte, cher ASM, à vous conformer aux exigences de votre fonction et à bien encadrer les orpailleurs sur votre site. De leur côté, ces derniers doivent collaborer avec les services de sécurité en dénonçant les personnes mal intentionnées susceptibles de se cacher dans les zones d’exploitation artisanale. Les carrières ne doivent plus être des refuges pour des malfrats », a-t-il confié à victoireinfo.net.

Il a également dénoncé le laxisme de certains orpailleurs face à leur avenir et à celui de leurs familles :

«Les orpailleurs ne doivent pas se limiter à mener une vie de plaisirs. Il est temps de penser à l’avenir : scolariser nos enfants, investir dans l’achat de parcelles, assurer la sécurité et la stabilité de nos foyers. Un orpailleur ne devrait pas rester locataire toute sa vie alors qu’il gagne de l’argent chaque jour. »

S’adressant avec insistance à la conscience collective des exploitants artisanaux, M. Mavuami a déploré les dépenses excessives dans les bars et les loisirs inutiles, souvent au détriment des responsabilités familiales et communautaires :

«Il est inadmissible que certains dépensent des millions dans les bars ou derrière les femmes, alors que leurs familles vivent dans le dénuement. Nous devons changer cela. »

Enfin, il a rappelé l’engagement de l’Association des ASM du secteur Gombari à contribuer activement au développement local :

« Nous sommes résolus à payer nos taxes et impôts, mais aussi à entreprendre des activités économiques durables, gages de l’émergence de nos foyers, de notre secteur et de la province du Haut-Uélé. »

James Paluku