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Watsa: vague d’insécurité à Goria, la SOCICO appelle à un renforcement sécuritaire urgent

img-20250422-wa04946972609868310815283-1024x1024 Watsa: vague d’insécurité à Goria, la SOCICO appelle à un renforcement sécuritaire urgent

Dans la nuit du 20 au 21 avril 2025, une attaque d’une rare violence a frappé le centre négoce de Goria, situé dans le secteur de Gombari, territoire de Watsa. Selon des sources concordantes, plus de trente individus identifiés comme des « Kuluna » ont vandalisé et pillé trois boutiques commerciales.

La Société Civile du Congo (SOCICO), sous la coordination du secteur de Gombari, s’est rendue sur place pour dresser un constat accablant. D’après leur rapport, les assaillants, armés de machettes et d’armes à feu, ont emporté une somme estimée à 20 150 000 francs congolais, 420 dollars américains, ainsi que des cartes SIM appartenant à des agents de communication et de vente. Aucune perte en vie humaine ni blessure grave n’a été signalée.

Face à cette flambée d’insécurité, la SOCICO dénonce la vulnérabilité du poste de police de Goria, qui ne compte que trois policiers pour toute la population locale. Durant l’attaque, le commandant n’a pu tirer que trois coups de sommation, insuffisants pour dissuader les assaillants qui ont riposté avant de prendre la fuite.

Dans un communiqué lu par son secrétaire rapporteur, Fiston Nyede, la SOCICO appelle les autorités provinciales et nationales à renforcer d’urgence les effectifs du CIAT de Goria et des autres postes de police du territoire.

Elle insiste également sur la nécessité d’une meilleure collaboration entre les autorités locales pour garantir la sécurité des personnes et de leurs biens.

La SOCICO exhorte la population à faire preuve de vigilance, à dénoncer toute activité suspecte et à collaborer étroitement avec les forces de l’ordre. Les chefs de villages et de cellules sont également invités à recenser les habitants de leurs entités et à surveiller les mouvements et activités suspectes.

Enfin, la structure pointe du doigt une possible complicité de certains éléments de la PNC et des FARDC, en poste depuis plus de trois ans dans la région. Elle réclame leur mutation immédiate, les soupçonnant de contribuer à la recrudescence de l’insécurité dans le territoire de Watsa et ses entités décentralisées.

À travers ce constat, la Société Civile du Congo tire la sonnette d’alarme et en appelle à des actions concrètes et urgentes pour éviter une détérioration accrue de la situation sécuritaire à Goria et dans ses environs.

Rédaction

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