
Haut-Uele : insécurité grandissante à Watsa,l’honorable Me Bismick Boele Losomia alerte sur un déficit sécuritaire

L’insécurité ne cesse de gagner du terrain dans le territoire de Watsa, notamment dans la chefferie Mari Minza, le secteur Gombari, ainsi que dans la cité minière de Durba, en province du Haut-Uele. Le dernier incident en date remonte à la soirée du jeudi 22 mai, à Durba, où un opérateur économique a été abattu par balle par des hommes armés non identifiés.
Face à cette situation préoccupante, le député provincial élu de ce territoire, Me Bismick Boele, est monté au créneau. Il s’est exprimé lors de l’émission spéciale diffusée sur les ondes de la radio communautaire Soso ya Mboka à Durba, dénonçant vigoureusement la montée de l’insécurité.
L’élu provincial n’a pas mâché ses mots en dénonçant les actes de banditisme, les attaques ciblées et la criminalité qui secouent plusieurs entités du territoire. Il pointe un grave déficit de commandement au sein des services de sécurité.
«Nous ne pouvons pas comprendre que des localités entières soient livrées à la merci des hors-la-loi, alors que les services de sécurité sont censés assurer la protection de la population. Il y a un manque criant de coordination, d’encadrement, et surtout un dysfonctionnement des services de renseignement. Les militaires sont actuellement cantonnés dans les sites chinois, au lieu d’assurer la sécurité des citoyens », a-t-il dénoncé.
Le député a également déploré l’absence de mesures concrètes de la part des autorités pour enrayer cette spirale de violence. Il appelle à un redéploiement urgent et au renforcement des effectifs des forces de l’ordre, à une meilleure formation des agents de sécurité, ainsi qu’à une réorganisation efficace des services de renseignement pour anticiper les menaces.
Par ailleurs, Me Bismick Boele exhorte la population à collaborer avec les autorités, en dénonçant tout mouvement suspect et en refusant de protéger les malfaiteurs souvent connus dans leurs milieux.
Il convient de souligner que cette intervention reflète un sentiment général de ras-le-bol partagé par les habitants de Watsa, aujourd’hui plongés dans la peur et l’incertitude. Pour beaucoup, il est grand temps que le gouvernement provincial, en collaboration avec les autorités nationales, prenne des mesures fortes pour restaurer la paix dans cette partie du Haut-Uele.
César Dedebha fils
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