
Watsa : ville morte ou ville meurtrie ? Deux nouveaux cas de cambriolage enregistrés à Wanga

Malgré les deux journées « ville morte » décrétées par la population pour protester contre l’insécurité grandissante, la criminalité continue de frapper la localité de Wanga, dans le territoire de Watsa, province du Haut-Uele.
Deux cas de cambriolage ont été signalés en l’espace de 48 heures, suscitant l’inquiétude et la colère des habitants.
Le premier incident s’est produit dans la nuit du samedi 7 au dimanche 8 juin, dans la cellule de Zoroboto 2. Des malfaiteurs non identifiés ont pénétré dans une habitation et ont emporté une somme estimée à 250 000 francs congolais. Aucun blessé n’a été signalé, mais le traumatisme reste palpable dans le quartier.
Dans la nuit suivante, soit celle du dimanche 8 juin, un autre cambriolage a eu lieu, cette fois chez un opérateur économique local. Selon les témoignages recueillis sur place, la victime a été agressée physiquement. Blessée à la tête, elle a vu plus de 4 millions de francs congolais être dérobés par les cambrioleurs.
Interrogée par notre correspondant de Victoireinfo.net, la victime appelle les forces de l’ordre à renforcer les dispositifs de sécurité :
«Nous demandons aux agents de sécurité de redoubler d’efforts pour sécuriser la population. Trop, c’est trop. »
Face à cette recrudescence des actes criminels, la société civile Forces Vives, par le biais de son coordonnateur, M. Batsulu Meli Jean, a vivement réagi.
« Ce énième cas de cambriolage est inacceptable. Nous demandons aux autorités de réagir urgemment. À défaut, la société civile pourrait envisager d’autres actions de grande envergure, » a-t-il averti.
Ces événements relancent une fois de plus le débat sur la sécurité dans le centre de négoce de Wanga, où la population continue de vivre dans une insécurité chronique, malgré les appels répétés à l’intervention de l’État.
James Paluku
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