Haut-Uele : dernier hommage émouvant à Afounde Linde Kabagbesi, voix historique de Bomoko FM Watsa

La cité de Watsa, chef-lieu du territoire du même nom dans la province du Haut-Uele, a vibré ce dimanche 21 septembre 2025 au rythme d’une grande cérémonie d’adieux en mémoire d’Afounde Linde Kabagbesi, journaliste de renom et voix historique de la radio communautaire Bomoko FM.

Une foule nombreuse pour un dernier adieu

Dès les premières heures de la journée, autorités locales, représentants de la société civile, responsables religieux, collègues de la presse et simples habitants se sont rassemblés pour accompagner à sa dernière demeure celui qui fut, des décennies durant, une véritable icône médiatique. L’émotion était à son comble, et la salle des funérailles s’est révélée trop exiguë pour contenir la foule venue rendre hommage.

Une voix qui a marqué l’histoire de Watsa

Reconnu pour sa rigueur, son professionnalisme et sa passion pour la communication de proximité, Afounde Linde Kabagbesi avait fait de son micro un outil au service de la vérité, de l’éducation et de la cohésion sociale. Son style unique, à la fois simple et captivant, lui avait valu le respect non seulement des auditeurs de Bomoko FM, mais aussi de l’ensemble de la communauté du Haut-Uele.

Des hommages unanimes

Les témoignages ont fusé de toutes parts. Le maire de Watsa a salué « un homme qui a contribué à l’éveil citoyen et au développement de notre cité par la force de sa parole ». Pour la société civile, Kabagbesi restera « une référence, un modèle de dévouement et de fidélité à sa communauté ».

La presse locale en première ligne

La cérémonie a également réuni plusieurs journalistes influents de Watsa et du territoire environnant, venus honorer la mémoire de leur aîné. Parmi eux, César Dedebha et Isaac Awoya, figures incontournables de la presse locale, ont pris la parole pour souligner l’importance de poursuivre l’œuvre de Kabagbesi.

« Afounde Linde Kabagbesi a tracé un chemin que nous devons continuer à suivre. Il a prouvé que la presse peut être un instrument de paix, d’éducation et de développement. Sa voix s’est éteinte, mais son héritage restera une source d’inspiration pour nous tous », a déclaré Isaac Awoya.

Un héritage vivant

Si sa disparition laisse un vide immense, tous s’accordent à dire que l’héritage d’Afounde Linde Kabagbesi survivra à travers les ondes de Bomoko FM, mais aussi dans le cœur de ceux qui l’ont connu. Sa voix ne résonnera plus dans les postes radios, mais son empreinte demeure indélébile dans la mémoire collective du Haut-Uele.

Avec Afounde Linde Kabagbesi s’éteint une légende, mais se lève aussi une responsabilité : celle des journalistes d’aujourd’hui, appelés à poursuivre son combat pour une presse engagée, proche du peuple et porteuse de changement.

Rédaction