Haut-Uele en chantier : le jeune progressiste Stanislas Tsoro rejette l’incivisme fiscal lancé par la synergie de la société civile à Watsa

Le jeune leader Stanislas Tsoro a réagi, ce samedi 5 juillet 2025, à l’appel à l’incivisme fiscal lancé par la synergie de la société civile du territoire de Watsa. Dans une déclaration ferme à la presse ce samedi 5 juillet, il a exprimé son opposition totale à ce mot d’ordre, qu’il juge inadapté au contexte actuel de la province.

«Ce n’est pas bon de décréter l’incivisme fiscal pendant que toute la province du Haut-Uélé est en train de se transformer en chantier. Nous devons plutôt soutenir cet élan de développement. Watsa est le poumon économique de la province, nous avons donc une responsabilité particulière », a-t-il affirmé.

Stanislas Tsoro a rappelé que le paiement des taxes et impôts est une condition essentielle pour permettre à l’État d’avoir les moyens d’agir, notamment dans les domaines de la sécurité, des infrastructures et des services sociaux.

«L’État ne peut pas répondre efficacement à nos attentes si nous-mêmes, en tant que citoyens, nous sabotons les sources de financement public. L’heure est à la contribution citoyenne, pas à la désobéissance fiscale », a-t-il ajouté.

Il s’est également aligné sur la position des deux grandes fédérations patronales, la FEC et la FENAPEC, qui ont, dans une déclaration conjointe faite le 2 juillet lors d’une réunion fiscale à Durba, dénoncé un appel non concerté, inopportun et dangereux.

Stanislas Tsoro invite, pour sa part, les jeunes et les leaders locaux à privilégier le dialogue et la responsabilité citoyenne pour faire avancer les revendications légitimes de la population, sans compromettre le développement du territoire.

Pour rappel, la synergie de la société civile avait lancé un appel au boycott fiscal afin de protester contre l’insécurité persistante dans le territoire, notamment dans les zones minières et à Durba. Une initiative qui divise, alors que plusieurs voix s’élèvent pour appeler au réalisme et à la construction collective.

César Dedebha fils