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Masisi : des ex-déplacés de Goma retrouvent leurs villages d’origine sans maisons, écoles ni soins

img-20250515-wa00084314221114398996716 Masisi : des ex-déplacés de Goma retrouvent leurs villages d’origine sans maisons, écoles ni soins

Vu leLes déplacés du groupement Ufamando 1, installés dans les sites temporaires de Katuunda et Biriko, traversent des conditions de vie extrêmement précaires. Selon un cadre local, ces populations manquent de tout : eau potable, nourriture, soins médicaux, et vivent dans une pauvreté chronique, aggravée par des maladies récurrentes.

« Ces citoyens réunissent toutes les conditions défavorables à la vie humaine. L’absence d’eau potable entraîne des maladies, et le risque de décès plane sur ces sinistrés », a alerté ce responsable de proximité, qui appelle les personnes de bonne volonté ainsi que les organisations humanitaires à venir en aide à ces déplacés internes.

« La population du groupement Ufamando traverse une vie misérable dans leurs sites de déplacement. Elle n’a ni eau potable, ni nourriture, ni médicaments. Nous demandons une aide urgente pour ces populations souffrantes », a-t-il plaidé.



Au-delà de cette situation, un autre drame humanitaire se dessine dans les villages de Masisi. Plusieurs retournés, ayant quitté les camps de déplacés comme celui de Bulengo à Mugunga (Goma), se heurtent à des conditions de réinstallation extrêmement difficiles.

À leur retour, nombre d’entre eux retrouvent leurs habitations détruites, sans accès à un marché, une église ou un centre de santé opérationnel.

« Nous sommes rentrés chez nous sans préparation. La plupart des personnes âgées sont restées à goma dans des familles d’accueil, où elles souffrent. Ceux qui ont regagné leurs villages ont retrouvé leurs maisons en ruines, et rien dans les champs abandonnés depuis des années. La situation est très délicate », a témoigné un retourné.


Face à ce tableau alarmant, les appels à l’aide se multiplient. Les retournés implorent les autorités de faciliter l’accès des humanitaires aux zones de retour, afin de sauver des vies.

« Nous insistons pour que les autorités donnent le feu vert aux organisations humanitaires. Ceux qui sont restés à Goma souffrent, et ceux qui sont rentrés n’ont rien », a-t-il conclu.



Clément softly

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