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Pas d’année blanche dans les zones M23 : le maire de Goma rassure les parents et confirme la passation des examens d’État

img-20250424-wa02037659723321010758608 Pas d’année blanche dans les zones M23 : le maire de Goma rassure les parents et confirme la passation des examens d’État

Le maire de la ville de Goma, Julien Katembo Ndalieni nommé par l’AFC M23, a annoncé ce jeudi 24 avril 2025 que les épreuves de l’Examen d’État pour l’année scolaire 2024-2025 se dérouleront bel et bien dans les zones sous contrôle de l’AFC-M23. Une déclaration faite lors d’une rencontre directe avec les habitants du quartier Katindo, dans une atmosphère empreinte d’assurance et de rassurance.

« À Rutshuru, les gens se posaient cette même question : Est-ce que nos enfants ne vont pas faire une année scolaire blanche ? Mais enfin, la passation de ces examens a eu lieu, et ça doit se faire ici également », a déclaré le maire.

Selon lui, un dispositif de collaboration tripartite a été mis en place pour garantir la tenue des examens dans ces zones sensibles. Ce mécanisme implique le gouvernement central de Kinshasa, des agences onusiennes telles que l’UNICEF et l’UNESCO, ainsi que les autorités de l’AFC-M23. L’objectif principal est de préserver le droit fondamental des enfants à l’éducation, malgré le contexte sécuritaire incertain.

« Les contacts se passent de cette manière pour faire respecter les droits de l’enfant. Ces enfants sont tous des Congolais et doivent jouir de ce droit à l’éducation », a-t-il insisté.

Le maire a également souligné que l’implication du gouvernement congolais est relativement limitée dans cette opération, précisant que la pression est principalement exercée par l’UNICEF pour l’application des normes internationales. Il a évoqué notamment l’article 26 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, ainsi que l’article 28, alinéa 1, de la Convention relative aux droits de l’enfant.

« La République démocratique du Congo, en tant qu’État signataire de cette convention, est tenue de respecter ses engagements », a rappelé Julien Katembo.

Cette annonce intervient alors que plusieurs familles vivant dans les zones occupées craignaient une année scolaire compromise pour leurs enfants. Elle constitue un signal fort pour la communauté éducative et les défenseurs des droits de l’enfant.

Clément softly

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