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Watsa : la société civile forces vives sous la coordination de Wanga dénonce l’insécurité et les tracasseries militaires dans les zones agricoles

img-20250617-wa03612337992978837428854-768x1024 Watsa : la société civile forces vives sous la coordination de Wanga dénonce l’insécurité et les tracasseries militaires dans les zones agricoles



Le coordonnateur de la société civile Forces Vives, M. Batsulu Meli Jean, a tiré la sonnette d’alarme ce lundi 16 juin 2025 face à la recrudescence de l’insécurité et aux multiples tracasseries dont sont victimes les populations locales, notamment dans les zones agricoles du territoire de Watsa, province du Haut-Uélé.

Dans une déclaration faite ce mardi 17 juin au correspondant de victoireinfo.net, il affirme avoir documenté plusieurs cas de rançonnement perpétrés par des militaires en poste à différents points de contrôle, notamment à Kilibongo et sur le site minier de Dieu-Merci, situé à la limite entre le secteur de Gombari et la chefferie de Mari-Minza.

« Nous déplorons le comportement de certains militaires qui transforment les postes de contrôle en lieux de rançonnement. Les civils doivent présenter leur carte d’électeur et payer 2 000 FC pour passer, tandis que les motards sont contraints de verser 5 000 FC. Nous condamnons cela avec la plus grande fermeté, surtout dans un contexte d’insécurité croissante sur l’ensemble du territoire de Watsa », a-t-il déclaré.


M. Batsulu a également souligné que cette situation affecte toutes les couches de la population. Il a cité, à titre d’exemple, l’attaque survenue dans la nuit du dimanche à lundi 16 juin 2025 contre le convoi du député provincial Ombeni Kavunga Placide, au cours de laquelle un policier chargé de sa sécurité a été grièvement blessé.

Face à cette dégradation de la situation sécuritaire, il appelle le gouverneur de province ainsi que le comité provincial de sécurité à intervenir de toute urgence.

« Nous avons déjà proposé le relèvement des commandements militaires sur l’ensemble du territoire de Watsa. Les services de sécurité ont failli à leur mission régalienne : protéger la population et ses biens », a-t-il conclu.


James Paluku

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